Les stations de radio au pays ont eu de légères pertes de revenus ainsi qu'une baisse du nombre de leurs employés en 2015 par rapport à l'année précédente, révèle le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC).

Le CRTC a publié lundi les résultats financiers et les statistiques pour l'année de diffusion se terminant en août 2015 pour les stations de radio commerciale et pour Radio-Canada.

Il relève qu'il y avait 704 stations de radio commerciale en 2014 - 124 sur la bande AM et 580 sur le FM. Deux des 15 nouvelles stations qui ont commencé à diffuser en 2015 se trouvaient au Québec.

Ces stations ont employé plus de 9500 personnes, ce qui représente une baisse de 3,4 pour cent (385 emplois de moins) par rapport à 2014.

Leurs revenus totaux s'élèvent à 1,6 milliard $, en baisse de 0,7 pour cent, soit 11,6 millions $ de moins.

Les revenus des stations de langue française ont fléchi de 0,1 pour ceux, ceux de langue anglaise de 0,3 pour cent. Les stations diffusant dans d'autres langues ont vu une hausse de leurs revenus de 1,5 pour cent.

Les revenus proviennent principalement de la publicité, soit 1,58 milliard $ - sur 1,6 milliard $ - en 2015.

Les recettes publicitaires ont baissé le plus au Québec (2,2 pour cent), alors qu'elles n'ont chuté que de 0,6 pour cent en Ontario et de 1,4 pour cent dans les provinces Atlantiques.

Les 704 stations radiophoniques commerciales ont aussi diminué leurs dépenses de 14,2 millions $ en 2015.

L'année 2015 est aussi la seconde au cours de laquelle Radio-Canada a pu vendre de la publicité sur ses chaînes musicales, soit Ici Musique et CBC Radio 2. Les recettes ont totalisé 1,4 million $, une hausse de 27,2 pour cent par rapport à 2014. Mais malgré cela, les revenus totaux des stations de Radio-Canada ont diminué de 3,9 pour cent, passant à 276,5 millions $ en 2015, en raison de la réduction des crédits parlementaires.

Le rapport du CRTC présente les données statistiques et financières de l'industrie de la radio commerciale telles que déposées par les titulaires dans leurs rapports annuels.