François Morency fera son grand retour à la radio sur les ondes de NRJ cet automne en tant que nouveau morning man de la station. Il reprendra ainsi le micro de Pierre Pagé aux côtés de Philippe Bond, Anaïs Favron, François Pérusse et Martin Lemay, dans une formule entièrement remaniée de C't'encore drôle.

Animateur de Midi Morency pendant sept ans, François Morency n'a jamais cessé de recevoir des propositions de diverses stations pour effectuer son retour en ondes après avoir été remercié en mai 2011 par la direction de CKOI. C'est finalement sur NRJ que l'humoriste a jeté son dévolu, séduit par la proposition d'André Lallier, directeur des contenus de la station.

«J'avais déjà parlé avec NRJ auparavant, mais quand Bell a repris la station, il y a eu des changements à la direction et le patron André Lallier m'a contacté pour jaser radio en mars. Il n'était pas nécessairement question de l'émission du matin à ce moment-là. Mais le lendemain des Olivier, ça s'est concrétisé. Il m'a annoncé que Pierre Pagé partait et qu'il voulait que je me joigne à l'équipe tout en adaptant le contenu à mon arrivée», explique Morency, qui devra bâtir avec ses nouveaux collaborateurs une toute nouvelle formule et trouver un nouveau nom à l'émission matinale pilotée pendant 13 ans par son prédécesseur.

C'est ce matin que le nouvel animateur de la station annoncera en ondes la nouvelle aux côtés de ses nouveaux collaborateurs. Même si François Morency ne rêvait pas d'occuper la case horaire matinale, il se réjouit d'avoir l'occasion de démontrer sa polyvalence.

«Le matin, tu dois pouvoir parler d'information, de sport ou de circulation. C'est sûr que si tu mets Pérusse, Bond et moi en ondes ensemble, il y a quelques niaiseries qui vont se dire! Mais pas seulement. Je crois au mélange des genres», précise l'animateur.

«L'humour est encore très présent, mais on continue à ajouter du contenu un peu plus mature. François correspond parfaitement à ce qu'on veut faire le matin. Il a une culture générale très vaste, et c'est ce que je cherchais», ajoute le directeur des contenus de NRJ.

Pour l'amour de la radio

François Morency pourra compter sur ses 13 années d'expérience en radio, dont quelques-unes le matin en tant que remplaçant de Normand Brathwaite à CKOI ou encore de Paul Houde à Rythme FM.

«Quatre-vingt pour cent de la radio que j'ai faite était le midi, mais j'ai commencé aux Midis fous dans le temps avec Richard Z Sirois, André Robitaille et Anthony Kavanagh pendant trois ans», lance l'animateur.

Après avoir été remplaçant officiel à CKOI pendant deux ans, François Morency a pu briller aux commandes de Midi Morency, remportant quatre années de suite l'Olivier de la meilleure émission de radio humoristique. Un succès qui n'a pas empêché les nouveaux patrons de CKOI, tout juste racheté par Cogeco à l'époque, de mettre fin à Midi Morency.

«J'ai été déçu, l'émission marchait super bien. On a eu le temps de montrer ce dont on était capable. Je ne suis ni aigri ni amer. Je vends de la bonne humeur, alors c'est difficile de l'être!

«Il n'y a pas une journée où je n'ai pas entendu parler de radio depuis mon départ en 2011, soit sur Facebook, soit après mes shows en rencontrant mon public. J'étais sûr que j'allais en refaire, ç'a été une partie importante de ma vie. C'est le médium qui se marie le mieux avec la scène. C'est le meilleur entre la télé et la scène: tu peux te revirer sur un 10 cents et joindre plus que 1000 personnes par soir», explique l'animateur, qui devra quelque peu réaménager l'horaire de tournée de son spectacle Furieusement calme cet automne pour assurer ses nouvelles fonctions.

De retour au gala Les Olivier?

François Morency est actuellement en discussion avec les organisateurs du gala afin d'animer à nouveau Les Olivier l'an prochain.

«Les organisateurs m'ont contacté le lendemain en me demandant de revenir en 2015 à l'animation. Dans l'histoire des Olivier, jamais un animateur n'a animé le gala l'année où son spectacle était en nomination. Techniquement, le mien pourrait être en course en 2015. Alors, à savoir s'ils vont passer par-dessus cette règle-là...», conclut l'humoriste.