Le destin d'une femme attirée par la médecine au 19e siècle à Montréal est le sujet d'un roman historique qui vient de paraître.

Ayant pour titre Sarah, à l'ombre des hommes, il est publié par les Éditions Libre Expression. Il est cosigné par Mylène Wilhelmy, étudiante en médecine, et son père Jean-Pierre, un écrivain et historien qui s'est notamment intéressé aux mercenaires allemands au Québec.

Le livre raconte l'histoire de Sarah Johnson, née à Montréal d'un père canadien-français et d'une mère anglophone, qui rêve de sauver des vies en devenant médecin. Mais le destin lui résiste en cette époque où les femmes ne sont pas admises à l'université.

L'action se déroule alors qu'une terrible épidémie de variole frappe Montréal. La maladie est foudroyante et se propage à une vitesse folle. Les journaux francophones dénoncent le racisme de certains anglophones, qui attribuent l'épidémie à la malpropreté des Canadiens français. Le parcours de Sarah Johnson est inspiré de celui de Maude Abbott et Grace Ritchie, pionnières québécoises en médecine.