Écrivain et publicitaire, Hugo Léger est l'auteur de deux romans. En attendant son troisième, qui paraîtra l'automne prochain aux éditions XYZ, il publie Bobos (éditions Somme toute), un recueil de chroniques consacré non pas aux bourgeois-bohèmes, mais bien aux petits bobos du quotidien. Un livre original, superbement illustré par Sébastien Thibault.

Sur la table

Un taille-crayon

Cet aiguisoir appartenait à mon grand-père maternel qui possédait un atelier fabuleux. En cette période de dématérialisation, il me rappelle que le métier d'écrivain et de rédacteur relève de l'artisanat. Cent fois sur le métier remettez votre ouvrage... L'écriture est un travail de longue haleine, il faut que tu « gosses » ton livre.

Des fleursLe jardinage, comme l'écriture, ce n'est jamais fini, c'est toujours à parfaire. Je ne peux pas écrire toute une journée, il doit y avoir des intermèdes. Je vais jardiner un peu. Mettre les mains dans la terre, c'est une rupture bénéfique, ça me sort de ma tête, me ramène à l'instant présent.

Pinocchio

C'est un personnage qui me fascine et pourtant, je ne suis pas un menteur (rires). Mais les romanciers sont des menteurs compulsifs. Ils font tout en leur pouvoir pour te faire croire que l'histoire que tu as entre les mains est vraie. Même chose dans la publicité, qui est de « mentir vrai », d'embellir, de magnifier les choses.

Des jouets pour chats

J'ai deux chats avec qui j'aime jouer : Piccolo (ou Pico) et Roucou, parce qu'il roucoulait quand il était petit. Celui-là, il est en garde partagée avec le voisin qui l'a adopté, croyant qu'il était abandonné. Les chats, ce sont des opportunistes. Et des ingrats. Ils viennent quand ils veulent quelque chose.

PHOTO FRANÇOIS ROY, LA PRESSE

La table de travail d’Hugo Léger

Autour de la table

La famille

Ma famille, c'est mon équilibre, mon clan. Sans doute parce que j'ai travaillé en publicité, un domaine très effervescent, je suis très casanier. J'aime vivre dans ma maison. Ma femme est née à l'île Maurice, alors on trouve aussi l'image d'un dodo, l'oiseau emblématique de cette île.

La mer

C'est mon jardin marin, j'ai un lien très étroit avec la mer. On y est allés souvent en vacances. La mer, c'est aussi synonyme de fraternité, d'échange et d'amitié. Le bardeau avec l'oiseau, c'est Roger Gariépy, mon collègue et ami depuis plus de 20 ans, qui l'a fait. J'aime avoir ces objets autour de moi.