Un vieil homme meurt dans d'étranges circonstances. Son fils Guillaume hérite de la maison familiale et décide d'y vivre en compagnie de sa fille, Daphnée, une adolescente en crise depuis le départ de sa mère en voyage de ressourcement.

Fort réussie, la couverture du roman de François Lévesque annonce une histoire cauchemardesque. Or, le principal cauchemar de ce récit plutôt réaliste est celui que vit le père avec une ado égocentrique et de mauvaise foi.

La psychologie des personnages et des relations père-fille est tout à fait maîtrisée, mais elle prend presque complètement le dessus sur le reste.

L'auteur éparpille bien quelques événements fantastiques en guise de suspense, mais il noie la bête sous des intrigues secondaires et des considérations futiles comme la première brosse et le brossage de dents...

Même si la scène finale est plutôt spectaculaire, les tergiversations narratives pour y arriver s'avèrent interminables. Plus concis, le roman aurait sans doute gagné en p(l)eurs et grincements de dents! 

* * 1/2

La noirceur. François Lévesque. Éditions Alire, 256 pages.