Tous les romans d'Elin Hilderbrand se passent à Nantucket, mais L'entremetteuse n'a pas la même fluidité que ses ouvrages précédents. Ajoutées à une traduction parfois laborieuse, plusieurs intrigues parallèles diminuent l'intensité du suspense.
Dabney dirige avec succès la chambre de commerce de l'île et est reconnue pour son talent à réunir des personnes qui formeront des couples heureux.
Le retour de son amour de jeunesse provoque un tsunami. Il y a 27 ans, le journaliste Clendenin était parti pour la Thaïlande avant de savoir qu'elle était enceinte.
La vie de Dabney est entourée de mystères. Abandonnée par sa mère, elle a épousé l'économiste Box, qui a été un bon père pour sa fille Agnes. Son mari demeure effacé et Agnes, qui est engagée dans une relation vouée à l'échec, espionne sa mère pour trouver des explications.
Pour sa part, Clendenin reste énigmatique et l'hésitation de Dabney à voir un médecin alors qu'elle se sent dépérir s'explique difficilement.
Avec tous leurs secrets, les personnages ne parviennent pas à nous émouvoir. Coïncidence, l'auteure a aussi été atteinte d'un cancer du pancréas un mois avant la publication de son roman. Des traitements efficaces lui ont permis de retrouver la santé.
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L'entremetteuse. Elin Hilderbrand. JC Lattès, 350 pages.