Dès les premières lignes, on sait qu'il sera impossible de quitter Vivre vite avant la dernière page.

La vie tumultueuse et la fin tragique de James Dean, mort à l'âge de 24 ans dans un accident de voiture, constituent la trame de ce roman choral tout en nuances.

Enfant heureux, adolescent tourmenté et acteur rebelle, James Dean avait une dégaine irrésistible. Il plaisait aux femmes, était attiré par les hommes, mais surtout crevait l'écran.

En trois films, dont deux posthumes, il est devenu une icône intemporelle. Philippe Besson pose un regard inédit sur la personnalité complexe du jeune homme myope et voûté, mal dans sa peau. Par petites touches, il fait ressortir ses fragilités et son obsession de la vitesse. «Il faut vivre vite, mourir jeune et faire un beau cadavre», aimait répéter James Dean. Dans de courts chapitres, une trentaine de parents, amis, conquêtes et célébrités révèlent différentes facettes de sa vie dans le Midwest, à New York et à Los Angeles.

Vivant ou mort, chacun prend la parole à la première personne. Le ton est toujours juste, l'écriture simple et directe. C'est un portrait émouvant de celui qui a laissé sa marque dans l'histoire du cinéma tout en passant à la vitesse d'une comète.

****

Vivre vite

Philippe Besson

Julliard

238 pages