Après une entrée en matière percutante grâce au Labyrinthe et une suite prometteuse, La terre brûlée, James Dashner boucle sa trilogie L'épreuve avec une conclusion satisfaisante mais qui, à force de jouer du même mécanisme, finit par s'enrayer... avant de se reprendre dans ses derniers moments.

Le premier tome racontait l'histoire de Thomas et de ses compagnons, privés de mémoire et de souvenirs, prisonniers d'un labyrinthe infernal dont ils finissaient par s'échapper. Pour se retrouver sur une Terre dévastée, peuplée d'humains «zombiesques» qu'ils fuyaient afin de se rendre dans un endroit où une cure les attendait.

Ils s'y trouvent au début de ce dernier volume où ils vont fuir et combattre, toujours sans mémoire. Et le fameux «mécanisme» de jouer là à répétition: qui sont les véritables alliés de Thomas? Ses ennemis? L'amnésie explique (!) les trahisons, les doutes, mais on finit par se lasser.

Le rythme demeure toutefois, et les personnages sont de ceux que l'on ne peut pas abandonner. Et le mystère est tel que l'on se réjouit de savoir que le romancier a pondu un antépisode qui nous arrivera l'an prochain; et l'on attend avec impatience l'adaptation du Labyrinthe sur nos écrans dès le 19 septembre.

* * *

L'épreuve: Le remède mortel, James Dashner, Pocket Jeunesse, 381 pages.