Après le suicide de sa patronne impliquée dans un scandale (Une mort honorable), Jérôme Marceau est devenu le patron du Bureau des Homicides, une nomination qui ne fait pas que des heureux.

À peine en poste, il doit enquêter sur un meurtre pour le moins horrible : la victime a subi le supplice du collier. On lui a mis un pneu rempli d'essence autour du cou et on y a mis le feu.

Ainsi débute Le fils emprunté, troisième polar de Jacques Savoie mettant en scène son flic métis, au bras atrophié et que plus personne n'ose appeler «Aileron» depuis qu'il est le chef. Marceau soupçonne d'abord certains membres de la communauté sud-africaine d'être à l'origine du meurtre. Mais quand une deuxième victime est tuée dans des conditions similaires, ses recherches se tournent plutôt vers la communauté haïtienne où une guerre de clans oppose certains adeptes du vaudou.

Jérôme Marceau est loin de se douter de ce qu'il découvrira dans cette affaire riche en rebondissements et qu'il mènera à terme malgré une vie personnelle tourmentée. Un des bons crus québécois de l'année.

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Le fils emprunté, Jacques Savoie, Libre Expression, 336 pages.