Ce roman est une ode au café. C'est aussi un road trip familial, une saga qui part du palais présidentiel de Rome et se termine au pied d'un volcan du Costa Rica. C'est une histoire d'amour et de passion, écrite avec beaucoup d'humour, juste assez d'invraisemblance pour nous intriguer sans nous lasser.

Et on apprend beaucoup sur le café, de la plantation jusqu'à la dégustation en passant par la torréfaction, «qui est au grain de café ce que l'éducation est au jeune humain».

Le maître de café Massimo Pietrangeli est victime d'un infarctus. Ses enfants accourent à son chevet et préparent les funérailles. Mais en buvant un café préparé avec les mystérieuses graines de sa réserve personnelle, le vieux Massimo connaît un regain de vie.

Il sait toutefois que la fin est proche et entraîne les siens dans un voyage rocambolesque. C'est l'occasion des réconciliations autour de la dégustation. Les secrets du maître de café sont enfin révélés et chacun trouve sa place dans la famille.

En plus de quelques essais, Olivier Bleys a déjà publié une dizaine d'oeuvres de fiction, dont plusieurs ont été récompensées par des prix littéraires.

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Le maître de café. Olivier Bleys. Albin Michel, 352 pages.