La trilogie des vampires signée par le cinéaste Guillermo del Toro et le romancier Chuck Hogan arrive à sa conclusion avec la sortie de La nuit éternelle qui ferme la parenthèse ouverte avec La lignée et La chute.

Des vampires qui n'ont rien à voir avec ceux de Twilight. S'il faut les comparer à d'autres créatures hantant des pages de fiction, c'est du côté des zombies de Walking Dead qu'il faut regarder.

Extrêmement dure, sombre et pas du tout romantique (même s'il y a là une grande histoire d'amour: celle d'un père pour son fils), la trilogie suit l'arrivée, à New York, aujourd'hui, du Maître. Une créature née dans la nuit des temps, décidée à se créer une armée à son image et à «élever» les humains restés à leur état originel comme du bétail.

Le premier tome installe la situation. Le deuxième, la chute de l'humanité. Le troisième, le combat des survivants. Déroulement classique, oui. L'originalité se trouve dans les origines, la nature et l'apparence des vampires. C'est efficace, plus visuel que littéraire en terme d'écriture. Une bonne veine «vampiresque».

La nuit éternelle

Guillermo del Toro et Chuck Hogan

Presses de la cité

391 pages

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