Le jury exclusivement féminin du prix Femina, l'un des plus prestigieux prix littéraires français, a retenu lundi 14 romans français et 14 romans étrangers pour son prix qui sera décerné le 5 novembre.

Parmi les auteurs sélectionnés par le jury du Femina, on relève la présence du livre de Philippe Lançon, Le lambeau (Gallimard), sorti en avril et déjà en lice pour le prix Renaudot et le Médicis.

On remarque également Emmanuelle Bayamack-Tam déjà sélectionnée pour le Médicis et le prix Wepler pour Arcadie (P. O. L) ou encore David Diop qui se trouve dans les sélections du Goncourt, du Renaudot et du Médicis pour Frère d'âme (Seuil).

Le jury du prix Femina a prévu deux autres sélections, les 5 et 24 octobre.

Voici la liste, par ordre alphabétique d'auteurs, de la première sélection du Femina.

Romans français

Emmanuelle Bayamack-Tam, Arcadie (P. O. L)

Yves Bichet, Trois enfants du tumulte (Mercure de France)

Nina Bouraoui, Tous les hommes naturellement désirent savoir (JC Lattès)

Isabelle Desesquelles, Je voudrais que la nuit me prenne (Belfond)

Régine Detambel, Platine (Actes Sud)

David Diop, Frère d'âme (Seuil)

Clara Dupont-Monod, La révolte (Stock)

Michaël Ferrier, François, portrait d'un absent (Gallimard)

Pierre Guyotat, Idiotie (Grasset)

Philippe Lançon, Le lambeau (Gallimard)

Olivier Liron, Einstein, le sexe et moi (Alma)

Vanessa Schneider, Tu t'appelais Maria Schneider (Grasset)

Tiffany Tavernier, Roissy (Sabine Wespieser)

Philippe Vasset, Une vie en l'air (Fayard)

Romans étrangers

Marco Balzano, Je reste ici, traduit de l'italien par Nathalie Bauer, (Philippe Rey)

Stefan Brijs, Taxi Curaçao, traduit du néerlandais (Belgique) par Daniel Cunin (Héloïse d'Ormesson)

Javier Cercas, Le monarque des ombres, traduit de l'espagnol par Aleksandar Grujicic, avec la collaboration de Karine Louesdon (Actes Sud)

György Dragoman, Le bûcher, traduit du hongrois par Joëlle Dufeuilly (Gallimard)

Vivian Gornick, La femme à part, traduit de l'anglais (États-Unis) par Laetitia Devaux (Rivages)

Stefan Hertmans, Le coeur converti, traduit du néerlandais par Isabelle Rosselin (Gallimard)

Abubakar Adam Ibrahim, La saison des fleurs de flamme, traduit de l'anglais (Nigeria) par Marc Amfreville (L'Observatoire)

Nicole Krauss, Forêt obscure, traduit de l'anglais (États-Unis) par Paule Guivarch (L'Olivier)

-Alice McDermott, La neuvième heure, traduit de l'anglais (États-Unis) par Cécile Arnaud (La Table Ronde)

-Itamar Orlev, Voyou, traduit de l'hébreu par Laurence Sendrowicz (Seuil)

-Jon Kalman Stefansson, Asta, traduit de l'islandais par Eric Boury (Grasset)

Gabriel Tallent, My Absolute Darling, traduit de l'anglais (États-Unis) par Laura Derajinski (Gallmeister)

Olga Tokarczuk, Les livres de Jacob traduit du polonais par Maryla Laurent (Noir sur Blanc)

Samar Yazbek, La marcheuse, traduit de l'arabe (Syrie) par Khaled Osman (Stock)

L'an dernier, le prix Femina avait récompensé Philippe Jaenada pour La serpe (Julliard) tandis que le prix Femina étranger avait été attribué au romancier américain John Edgar Wideman pour Écrire pour sauver une vie, le dossier Louis Till (Gallimard).