Des romans par centaines, des essais stimulants, des retours attendus et plusieurs découvertes. Suggestions pour ne rien manquer de la rentrée littéraire.

Les valeurs sûres

> C'est le coeur qui lâche en dernier, Margaret Atwood (Robert Laffont)

Après le succès phénoménal de La servante écarlate à la télé (et à la veille de la diffusion de La captive sur Netflix), Atwood nous revient avec une dystopie qui a pour toile de fond la crise économique et la quête de liberté. En librairie.

Le peintre d'aquarelles, Michel Tremblay (Leméac)

À 75 ans, l'auteur des Belles-soeurs est toujours aussi prolifique. Pour ce récit, il renoue avec un personnage qu'il avait laissé en plan depuis quelques années. Octobre.

> Avec un grand A, Janette Bertrand (Libre Expression)

Après La vieillesse par une vraie vieille, notre Janette nationale revient au roman et aborde, comme elle le faisait pour la télévision, la question de la bisexualité au sein d'un couple. Novembre.

> Ma mère avait raison, Alexandre Jardin (Grasset)

Le romancier et ex-candidat à la présidence française continue l'exploration de son arbre généalogique hors norme avec cette fois un récit consacré à sa mère. Avis à ses fans, il visitera le Québec cet automne. Novembre.

> Frappe-toi le coeur, Amélie Nothomb (Albin Michel)

On ne se souvient pas d'une rentrée sans un roman de cette dynamo de l'écriture. Une histoire de jalousie mère-fille, «une des plus noires que j'aie écrite», a confié l'auteure qui a emprunté son titre à De Musset. En librairie.

> Tout homme est une nuit, Lydie Salvayre (Seuil)

Les attentes sont grandes pour ce roman qui racontera la France de Marine Le Pen, signé par la récipiendaire du Goncourt 2014. Novembre.

Les gros canons

> Underground Railroad, Colson Whitehead (Albin Michel)

Ce roman sur l'esclavage aux États-Unis est puissant et mérite tous les honneurs qu'il a remportés à sa sortie, dont le prestigieux prix Pulitzer. L'histoire de la jeune esclave Cora et de son émancipation sera portée au petit écran par le réalisateur oscarisé Barry Jenkins (Moonlight). En librairie.

> Ça s'est passé comme ça, Hillary Rodham Clinton (Fayard)

On attend avec impatience les mémoires de la candidate déchue à la présidence des États-Unis, surtout les pages consacrées à son adversaire Donald Trump, qu'elle qualifie de «sale type». Elle sera de passage à Montréal en octobre. Sortie simultanée en anglais et en français le 12 septembre.

> Origine, Dan Brown (Lattès)

La machine promotionnelle tournera à plein régime pour ce nouveau roman de l'auteur de Da Vinci Code. On y retrouvera les ingrédients qui ont fait son succès ainsi que le personnage du professeur Robert Langdon. Septembre.

> Questions de caractère, Tom Hanks (Seuil)

Acteur, producteur et réalisateur, voilà que Tom Hanks se met à l'écriture. On dit que ses nouvelles sont de grande tenue et on a très hâte de découvrir de quoi il est capable. Grosse sortie médiatique simultanée dans une quinzaine de pays. Octobre.

> Une colonne de feu, Ken Follett (Robert Laffont)

Millionnaire de l'édition, Ken Follett (Les piliers de la terre, Un monde sans fin) revient avec la fresque de Kingsbridge, une histoire captivante qui se déroule au milieu du XVIe siècle. Septembre.

> La vengeance du pardon, Éric-Emmanuel Schmitt (Albin Michel)

L'auteur d'Oscar et la dame rose nous revient avec un recueil de quatre nouvelles qui s'intéressent à la psychologie et aux motivations de l'être humain. En librairie.

> Il y aura des morts, Patrick Senécal (Alire)

Avec son million de romans vendus aux éditions Alire seulement, Senécal est un véritable phénomène de l'édition québécoise. Son prochain thriller est campé à Drummondville et, bien sûr, il y aura du sang. Novembre.

Photo fournie par Albin Michel

Underground Railroad de Colson Whitehead

Ils pourraient gagner des prix

> L'art de perdre, Alice Zeniter (Flammarion)

Troisième roman pour cette jeune metteuse en scène qui a vu ses précédents romans couronnés de succès. L'histoire d'une jeune Parisienne en quête d'elle-même qui renoue avec ses origines algériennes. Un sujet délicat ‒ les relations avec l'Algérie demeurent un sujet sensible en France ‒ traité avec beaucoup de finesse. En librairie.

> Nos richesses, Kaouther Adimi (Seuil)

Un jeune homme retourne à Alger et doit repeindre un local autrefois occupé par la librairie Les vraies richesses, fondée par Edmond Charlot, passionné des livres et premier éditeur d'Albert Camus. En librairie.

> Les rêveuses, Frédéric Verger (Gallimard)

Une histoire qui se déroule durant la Seconde Guerre mondiale, où il est question d'usurpation d'identité et de liens familiaux. Frédéric Verger avait remporté le Goncourt du premier roman pour Arden. Septembre.

> Gabriële, Anne et Claire Berest (Stock)

Portait d'une femme fascinante et de son époque, arrière-grand-mère des auteures, qui a été artiste, féministe avant l'heure, et qui a côtoyé et influencé des artistes comme Duchamp et Apollinaire. En librairie.

Photo fournie par Flammarion

L'art de perdre d'Alice Zeniter

On les attend avec impatience

> Routes secondaires, Andrée A. Michaud (Québec Amérique)

Son dernier roman, Bondrée, a remporté plusieurs prix. Cette fois, l'auteure prend l'identité d'une jeune femme disparue et, jouant sur la frontière entre la réalité et la fiction, nous entraîne sur ses traces. Septembre.



La chaleur des mammifères, Biz (Leméac)

Le chanteur de Loco Locass est devenu un auteur prolifique. Cette fois, il se glisse dans la peau d'un professeur d'université désabusé qui recommencera à vibrer durant la grève étudiante. Septembre.



Me voici, Jonathan Safran Foer (Éditions de l'Olivier)

C'est une véritable brique que nous propose Foer, dans la pure tradition des grands romans américains. L'histoire de Jacob et Julia Bloch, un couple installé à Washington avec ses trois enfants, qui traverseront une crise familiale sur fond de conflit international. Octobre.



Mercy, Mary, Patty, Lola Lafon (Actes Sud)

Roman à trois personnages qui nous propose une réflexion autour du mythe de Patty Hearst. Que représente la petite-fille du magnat de la presse américain dans l'imaginaire américain? Un texte brillant par l'auteure de La petite communiste qui ne souriait jamais (l'histoire imaginée de Nadia Comaneci). En librairie.



L'habitude des bêtes, Lise Tremblay (Boréal)

Son recueil La Héronnière avait ravi de nombreux lecteurs. Elle nous propose cette fois un roman près de la nature, campé dans le Nord du Québec, là où les humains et les bêtes se côtoient de près, et où les prédateurs ne sont pas toujours ceux qu'on pense. Septembre.



Une apparition, Sophie Fontanel (Robert Laffont)

Journaliste mode, chroniqueuse à L'Obs, Sophie Fontanel est aussi une vedette sur Instagram où elle documente ses envies et ses folies. Dans ce roman très personnel, elle raconte sa décision de ne plus se teindre les cheveux. Un roman sur l'acceptation de soi et le temps qui passe. Septembre.



Les repentirs, Marc Séguin et Ce qui reste, Catherine Mavrikakis (Québec Amérique)

On a hâte de découvrir les deux premiers titres de cette nouvelle collection dirigée par la journaliste Danielle Laurin, des récits qui jouent sur le vrai et le faux. La qualité des deux premiers auteurs qui se prêtent au jeu est prometteuse. Octobre.



Les certitudes, Jean-Simon DesRochers (Les Herbes rouges)

La suite du roman Les inquiétudes, l'histoire, entre autres, d'un couple qui ne va plus, et qui doit affronter le pire cauchemar: l'enlèvement de leur enfant. «C'est le livre le plus émotivement difficile que j'ai écrit», avait confié l'auteur à notre collègue Chantal Guy le printemps dernier. Septembre.

Photo fournie par Québec Amérique

Ils vont nous faire réfléchir



Bienvenue au pays de la vie ordinaire, Mathieu Bélisle (Leméac)

Notre culture serait-elle vouée à l'insignifiance? C'est une des questions que pose l'auteur à partir d'une analyse surprenante s'appuyant sur les figures du paysan et du coureur des bois. Original. Bélisle est rédacteur en chef de la très bonne revue L'inconvénient. Octobre.

> Le Pari québécois ­ - Heureux mais sans projet... Le Québec peut-il rêver mieux?, Serge Cabana (Québec Amérique)

L'auteur fait le constat que les Québécois, ayant délaissé peu à peu - et sans trop de mal - le projet indépendantiste, sont désormais atteints de «paralysie sociale». Il les enjoint à sortir de leur torpeur s'ils ne veulent pas frapper un mur et liquider les acquis de la Révolution tranquille. Septembre.

> Sexe et mensonges - La vie sexuelle au Maroc, Leila Slimani (les arènes)

La récipiendaire du Goncourt 2016 pour son terrible roman Chanson douce nous revient avec un essai sur la vie sexuelle des Marocains, un ouvrage qui lui a demandé deux années d'enquête sur le terrain. Octobre.

> Le procès de l'Amérique, Ta-Nehisi Coates (autrement)

Écrivain phare aux États-Unis, Coates est incontournable cet automne. Il publie cet essai, traduit en français et préfacé par Christiane Taubira, qui a d'abord été publié dans la revue The Atlantic. En anglais, il publiera Eight Years in Power - An Americain Tragedy, un constat sans complaisance sur l'Amérique actuelle. Octobre.

> Le monde est à toi, Martine Delvaux (Héliotrope)

Professeure de littérature à l'UQAM, auteure et militante, Martine Delvaux est également la mère d'une adolescente à qui elle s'adresse dans ce livre à la fois personnel et universel. Octobre.

> Contre la haine, Carolin Emcke (Seuil)

Véritable phénomène d'édition en Allemagne où il s'est vendu à 100 000 exemplaires, ce livre parle de la xénophobie, du racisme et du sexisme dans les démocraties contemporaines. Très actuel. Septembre.

> Homo Deus, Yuval Noah Harari (Albin Michel)

Une suite au populaire Sapiens: une brève histoire de l'humanité, dans laquelle l'auteur tourne maintenant son regard vers l'avenir. Protection de la vie privée, manipulations génétiques, robotisation... Pas nécessairement réjouissant, mais tout aussi captivant. Septembre.

Photo fournie par Leméac

Bienvenue au pays de la vie ordinaire de Mathieu Bélisle

Ils se racontent

> Georges Leroux - Entretiens. Christian Nadeau (Boréal)

Toujours intéressant, le professeur émérite du département de philosophie de l'UQAM se raconte à Christian Nadeau, lui-même professeur de philosophie politique à l'Université de Montréal. De la nourriture pour l'âme et l'esprit. En librairie.

Quand t'es née pour un p'tit pain, Danièle Lorain et Denise Filiatrault (Libre Expression)

Livre écrit à quatre mains par la mère et la fille qui revient sur la vie tumultueuse de cette femme à l'énergie légendaire. À travers la vie de Denise, c'est tout un pan de l'histoire du show-business qui est raconté. Octobre.

Le temps des seigneurs, Dan Bigras (Québec Amérique)

Dan Bigras raconte son long chemin vers l'acceptation de soi. L'auteur-compositeur-interprète et cinéaste, très impliqué auprès du Refuge des jeunes, a lui-même eu une vie marquée par la dépendance aux drogues et à l'alcool. C'est la lutte contre ses démons intérieurs qu'il nous raconte dans ce livre. Octobre.

> Mon voyage en Amérique, Kim Yaroshevskaya (Boréal)

L'histoire qu'elle nous raconte «à sa manière» est la sienne: celle d'une enfant qui quitte la Russie pour venir s'installer au Québec. Un récit on ne peut plus pertinent par les temps qui courent.

Retiens la vie, Charles Aznavour (Don Quichotte)

Toujours actif à 93 ans, le chanteur partage ses réflexions: la reconnaissance du génocide arménien, la condition réservée aux immigrés, l'avenir de la France... Avec sa vigueur habituelle, Aznavour livre en quelque sorte un testament, même s'il ne donne absolument aucun signe de vouloir se retirer. Octobre.

Paysage perdu, Joyce Carol Oates (Philippe Rey)

À l'aube de ses 80 ans, toujours très prolifique et enragée contre le président Trump (il faut la suivre sur Twitter), Joyce Carol Oates publie le récit de son enfance et de son adolescence. Elle fera également paraître un recueil de nouvelles, Princesse-Maïs et autres cauchemars, chez le même éditeur. Novembre.

Photo fournie par Boréal

Georges Leroux - Entretiens de Christian Nadeau

C'est leur premier roman

> Grand fauchage intérieur, Stéphanie Filion (Boréal)

Jeanne, photographe, rencontre Julien lors d'un séjour au Liban. Leur rencontre sera magnétique, hors du temps. Un texte sensuel et empreint de poésie. Pas étonnant puisque l'auteure compte déjà un carnet et deux recueils de poésie à son actif. En librairie.

Les cigales, Antonin Marquis (XYZ)

Le printemps érable fait désormais partie de l'imaginaire collectif et on le retrouve comme toile de fond de plusieurs romans. Dans Les cigales, l'auteur dépeint les questionnements de trois jeunes adultes de la génération Y arrivés à l'âge où ils doivent faire des choix déterminants. En librairie.

Lili Blues, Florence K (Libre Expression)

La chanteuse et animatrice à ICI Musique ajoute une nouvelle corde à son arc: romancière. Avec la sensibilité qu'on lui connaît, elle nous raconte l'histoire d'une rupture amoureuse sur fond de passion et d'infidélité. Octobre.

Toi aussi, mon fils, Jonathan Pedneault (XYZ)

Journaliste à la pige, puis travailleur humanitaire, Jonathan Pedneault se lance dans la fiction avec l'histoire de Matisse, un jeune homme à la recherche de son père, reporter de guerre. Un roman qui nous fera voyager un peu partout sur la planète. Novembre.

Borealium tremens, Mathieu Villeneuve (Éditions La Peuplade)

Quand un jeune homme hérite de la maison de son grand-oncle, tout peut arriver. Un récit dont l'action est campée dans la belle nature saguenéenne, et qui nous parle des effets du développement urbain sur l'environnement et sur les humains. En librairie.

Tangvald, Olivier Kemeid (Gaïa)

Pour son premier roman, le directeur artistique du Théâtre de Quat'Sous raconte la vie d'un personnage plus grand que nature, le navigateur Peter Tangvald, un Norvégien qui parcourait les mers à la manière du légendaire Ulysse. Un récit passionnant. En librairie.

Photo fournie par Boréal

Grand fauchage intérieur de Stéphanie Filion

Des journalistes qui prennent la plume

Infiltrer Hugo Meunier - Enquête sur la vie des vedettes québécoises, Hugo Meunier (Lux éditeur)

Ovni littéraire signé par cet ancien journaliste de La Presse qui enquête avec beaucoup d'humour sur la fascination des Québécois pour les autobiographies de célébrités. Septembre.

Les gens heureux ont une histoire, Mylène Moisan (Éditions La Presse)

Avec le style et la sensibilité qu'on lui connaît, la journaliste du Soleil nous présente des gens qui, loin des projecteurs, mènent des vies qui forcent l'admiration. Une série de portraits touchants qui nous réconcilient avec le genre humain. Septembre.

Tsunamis, Michel Jean (Libre Expression)

Le journaliste et animateur de TVA a déjà une dizaine de livres à son actif. Cette fois, il nous raconte les soubresauts intérieurs d'un reporter envoyé couvrir les lendemains du tsunami au Sri Lanka. Septembre.

L'heure mauve, Michèle Ouimet (Boréal)

Pour écrire son deuxième roman, dont l'action se déroule entre les murs d'une résidence pour personnes âgées, notre collègue est allée sur le terrain. Elle nous propose une incursion à la fois amusante et sensible chez les baby-boomers arrivés à l'âge de la retraite. Pas reposant. Octobre.

«Bye-bye maman!» - Carnet d'ados radicalisés, Fabrice de Pierrebourg (Éditions La Presse)

Notre ancien collègue, spécialiste du terrorisme et de l'espionnage, s'intéresse au parcours d'adolescents qui ont quitté famille et amis pour aller faire le djihad. Un récit très documenté basé sur des entrevues avec des familles qui ont vécu ce drame. Troublant et très actuel. Novembre.

La dévoration des fées, Catherine Lalonde (Le Quartanier)

Notre collègue du Devoir publie son quatrième livre qu'on présente comme «un conte de fées enragé», un texte poétique qui mêle «chant, mythe et fantasmagorie» pour raconter le destin de trois femmes. Septembre.

Maternité, la face cachée du sexisme - Plaidoyer pour l'égalité parentale, Marilyse Hamelin (Leméac)

La journaliste, conférencière et blogueuse (La semaine roseDécider entre hommes) signe un essai qui nous rappelle que l'égalité au sein du couple, après l'arrivée des enfants, est loin d'être acquise. En librairie.

Le dernier des yakusas, Jake Adelstein (Éditions Marchialy)

Ce journaliste américain installé au Japon nous avait complètement séduits avec Tokyo Vice. Il continue d'infiltrer les organisations criminelles japonaises même si sa curiosité journalistique le met souvent en danger. On décrit ce roman comme Le parrain au pays du Soleil levant. Novembre.

Photo fournie par Lux éditeur

Infiltrer Hugo Meunier - Enquête sur la vie des vedettes québécoises d'Hugo Meunier

Pour mieux comprendre les Premières Nations

Le Nord invisible - Récit d'une enquête au coeur d'une réserve amérindienne, Alexandra Shimo (Éditions de l'Homme)

Une journaliste va enquêter dans une réserve du nord de l'Ontario. Ce qu'elle observera là-bas - conditions de vie précaires, vagues de suicides, disparitions et assassinats de femmes - la bouleversera profondément. Ce récit très personnel est parmi les 100 meilleurs livres de 2016 selon le Globe and Mail. Septembre.

Le piège de la liberté - Les peuples autochtones dans l'engrenage des régimes coloniaux, Denys Delâge et Jean-Philippe Warren (Boréal)

Les auteurs proposent d'aller au-delà des analyses habituelles pour comprendre comment les Premières Nations ont vu leurs modes de vie décimés par ce qu'ils appellent un «tsunami culturel», au nom de la modernité et du progrès. Très prometteur. Octobre.

Manikanetish, Naomi Fontaine (Mémoire d'encrier)

Deuxième roman pour cette auteure innue qui nous raconte l'histoire d'une enseignante de français dans une réserve de la Côte-Nord. Son premier roman, Kuessipan, sera adapté au cinéma. Septembre.

> Homo Sapienne, Niviak Korneliussen (Éditions La Peuplade)

Trois ans après sa publication, la traduction de ce roman nous arrive enfin. Gros engouement pour cette écrivaine inuite qui raconte la vie de cinq jeunes queer dans le Groenland du XXIe siècle. C'est son premier roman et le New Yorker la décrit déjà comme une star de la littérature. Octobre.

Photo fournie par Les Éditions de l’Homme

Le Nord invisible - Récit d'une enquête au coeur d'une réserve amérindienne d'Alexandra Shimo