Un créateur nous ouvre les portes de son espace de travail.

Bricolage

«J'essaie de garder mon bureau vide. Les objets ancrent, et je veux me sentir libre. Il y a mon ruban à mesurer, car je trouve que c'est un beau symbole de ce que c'est écrire: construire avec précision. Quant au tube à calfeutrage (caulking), il me ramène lui aussi à l'idée artisanale de l'écriture.»

Le chat

«Ce chat est un vestige du tournage de Fatale-Station cet été. Ça se passe dans un village très reculé dans lequel on trouve un bon vieux restaurant chinois. Sur le bar du resto, il y a ce chat qui bouge le bras et qui est un peu devenu la mascotte de la série.»

Un carnet

«J'ai acheté ce carnet avec des cornes pour Fatale-Station, car j'y parle de nature, de caribous, d'ours, de coyotes... J'avais envie que la série se déroule dans un monde isolé pour pouvoir parler d'excentricité, d'étrangeté. Je pensais l'utiliser tous les jours, mais finalement, j'ai utilisé trois pages en six mois.»

Mes lectures

«J'ai toujours un livre qui parle d'écriture pour continuer à réfléchir. J'ai surtout aimé la partie autobiographique d'On Writing de Stephen King. J'aime sa personnalité, son indépendance, même si je ne suis pas un fan fini de ses livres. Il y a aussi un de mes romans, pour me rappeler que je suis aussi écrivain.»

À l'extérieur de la table

Ardoise

«J'ai toujours voulu avoir un grand tableau noir dans mon bureau. C'est mon premier. Je peux écrire, coller, aimanter des choses. Ça m'aide à structurer mes affaires. C'est comme un gros mood board. Habituellement, on y trouve aussi des dessins de ma fille.»

Coin lecture

«C'est l'endroit où je réfléchis et où je me relis. Quand je suis en écriture, je me fais des mini-séances de méditation: je cherche des idées, je fais du débroussaillage. Souvent, je prends les coussins et je me couche carrément sur le plancher derrière mon bureau.»