Auteur prolifique, Simon Boulerice travaille sur plusieurs projets en même temps. Son plus récent album pour enfants, Florence et Léon, est paru en librairie récemment, et il a également participé au collectif Comme la fois où et Travaux manuels.

De plus, trois de ses pièces jeunesse, Tu dois avoir si froid, Tout ce que vous n'avez pas vu à la télé et Les mains dans la gravelle, sont toujours en tournée.

Ma crème

«J'ai toujours un pot de crème hydratante sur mon bureau. Il est plus proche de moi physiquement que mon crayon. Je m'hydrate pendant les accalmies d'inspiration... surtout sur les coudes. C'est un peu compulsif, je ne m'en rends même plus compte. C'est comme une doudoune, c'est rassurant.»

Mon dico

«J'aime avoir des petits "Jo connaissant" dans mes livres, je leur fais dire des trucs que j'ai appris dans le Dictionnaire des idées reçues. Par exemple, ce n'est pas vrai qu'il y a beaucoup de fer dans les épinards. C'est une erreur de virgule. Popeye a propagé une fausse rumeur.»

Mes surligneurs

«J'ai longtemps utilisé un surligneur jaune, mais le bleu, ça sort mieux. Quand je lis, j'ai tout un système de notes. Je dessine un coeur dans la marge quand j'aime, j'inscris mes initiales quand j'aurais voulu écrire la phrase. Il y a des traces dans tous mes livres.»

Mes carnets

«J'achète toujours le même carnet au Dollorama. Il ne vaut pas cher, mais il est solide. Je le traîne partout, j'y écris mes idées, mes notes de jeu, de mise en scène, des faits divers. Une fois devant l'ordi, je recopie tout, mais je ne jette jamais le carnet.»

Autour de la table...

Mes projets

«Dans mes Duo-Tang, il y a tous mes projets en cours: scénario de film, albums, romans. Je suis très brouillon dans la vie, mais dans ma tête, c'est très compartimenté, étanche. Je sais que je vais abandonner des projets en cours de route, qu'une sélection naturelle va se faire.»

Mes signets

«C'est dans cette boîte - qu'on m'a offerte lors d'une de mes visites dans les écoles - que je conserve mes signets. Je les distribue aux jeunes dans les classes pour laisser une trace, un souvenir de notre rencontre. Et je garde toutes les lettres et les dessins qu'ils m'envoient.»

PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, LA PRESSE