L'écrivain suisse Joël Dicker, qui avait créé la sensation en 2012 avec son roman La vérité sur l'affaire Harry Quebert, revient en librairie avec «Le livre des Baltimore», sorti samedi dans son pays et cette semaine en France et en Belgique.

Ce nouveau roman, de près de 500 pages et publié aux éditions de Fallois, tente de reprendre les recettes de La vérité sur l'affaire Harry Quebert, vendu à 3 millions d'exemplaires en français (dont 1,25 million en France), traduit en 40 langues et dont Penguin a acheté les droits un demi-million de dollars pour les États-Unis.

On trouve le même narrateur (Marcus Goldman), le même style de mise en abyme avec des épisodes enchâssés les uns dans les autres. Comme le précédent, voici un vrai-faux roman américain.

L'histoire se déroule vers 2010. Par une série de flash-back, on remonte dans les années 1990 jusqu'à un «drame» (le noeud du roman) daté du 24 novembre 2004. On suivra les effets de cet événement jusqu'en 2012.

Comme dans son premier roman, Joël Dicker maîtrise le rythme de son récit. Certains détails sonnent juste comme le souvenir de l'odeur des draps du lit des parents, mémoire enfouie de l'enfance.

Joël Dicker, 30 ans, avait été la révélation littéraire de 2012 en remportant coup sur coup le Grand prix du roman de l'Académie française et le Goncourt des lycéens.

La vérité sur l'affaire Harry Quebert avait également fait sensation à la Foire du livre de Francfort, rendez-vous mondial de l'édition, où les droits avaient été vendus dans 30 pays.