Carle Coppens est poète, romancier et directeur de création à l'agence de publicité BRAD. L'auteur de Baldam l'improbable, paru l'an dernier au Quartanier, s'est lancé dans un projet ludique où il a mis à profit son goût pour les formules-chocs, mais aussi pour la poésie.

En utilisant les titres écrits à l'horizontale sur les tranches des livres, il a créé de courts poème, haïkus et aphorismes qui surprennent et amusent cela donne des phrases du genre Après/Nous parlerons comme on écrit/Avec les pires intentions.

On se dit que Carle Coppens a dû passer des heures à fouiner dans les bibliothèques, à assembler tous ces mots pour les détourner et créer de nouvelles phrases souvent surréalistes, pour leur donner un nouveau sens.

«Si d'autres artistes ont déjà été tentés par des entreprises du même genre, au-delà de l'aspect purement graphique du projet, ma préoccupation première est demeurée littéraire», dit-il d'ailleurs pour expliquer ces «poèmes photographiques» qu'on peut voir réunis dans l'exposition Le voleur de titres au Centre Phi, dans le Vieux-Montréal, jusqu'au 17 février. Et c'est gratuit en plus.