L'écrivain russe Vassili Belov, l'un des piliers de la littérature slavophile et néo-ruraliste en Russie soviétique, est décédé à l'âge de 81 ans dans sa région natale de Vologda, a-t-on appris mercredi.

Vassili Belov est décédé mardi d'une hémorragie cérébrale, selon les chaînes de télévision russe.

Le président Vladimir Poutine et le Premier ministre Dmitri Medvedev ont fait part de leurs condoléances.

Vassili Belov était avec d'autres écrivains «derevenchtchiki» (campagnards) comme Viktor Astafiev, Vladimir Solooukhine ou Valentin Raspoutine, le chantre d'un monde russe proche de la mère-nature, opposé au consumérisme occidental.

Sa prose, notamment la série des romans Veilles (1972-1987) où il décrivait les méfaits de la collectivisation et la misère des kolkhoziens, faisait partie de la bibliothèque des Soviétiques.

Mais avec la chute du régime, Vassili Belov, détracteur actif des réformes et de l'ouverture à l'Occident, avait pratiquement disparu de la scène culturelle russe.

Pendant plus de vingt ans ses livres avaient été quasi introuvables dans les librairies de la nouvelle Russie.