Pour Il pleuvait des oiseaux (xyz), Jocelyne Saucier a reçu hier le prestigieux prix du roman Ringuet de l'Académie des lettres du Québec. Le jury, présidé par Louis Caron, a vu dans le roman de Mme Saucier, finaliste au Grand Prix 2011 de la Ville de Montréal, «une métaphore de notre société embrasée par sa folie». Les autres finalistes étaient Raymond Bock pour Atavismes (Le Quartanier) et Patrice Lessard pour Le sermon aux poissons (Héliotrope).

Louise Vigneault a remporté pour sa part le prix de l'essai Victor-Barbeau pour Espace artistique et modèle pionnier - Tom Thompson et Jean-Paul Riopelle, publié chez Hurtubise, «un très riche compte rendu des conditions dans lesquelles une culture pouvait prendre forme dans le Nouveau Monde à partir des héritages de l'Ancien», selon Yvan Lamonde. Caroline Beauchamp (Pour un Québec laïque, PUL) et Michel Freitag (L'abîme de la liberté - Critique du libéralisme, Liber) étaient les autres finalistes.

Le jury présidé par Jean Royer a attribué le Prix de poésie Alain-Grandbois à Antoine Boisclair pour Le bruissement des possibles. Ce recueil publié au Noroît était en lice avec Verchiel de Benoît Jutras (Les Herbes rouges) et L'amour ses couteaux d'Isabelle Forest (Écrits des Forges).

Les lauréats des prix Ringuet et Barbeau feront une tournée de promotion en Europe le printemps prochain.