Voici les principaux romans traduits attendus pour cette rentrée littéraire.

Freedom

Jonathan Franzen

(Boréal/L'Olivier, août)

Très attendue, cette traduction du dernier Franzen qui a été le grand événement littéraire de l'Amérique en 2010, et qui a valu à l'écrivain la couverture du Time. Parce que personne ne dissèque mieux que lui les travers de « l'american way of life ». (C.G.)

Sunset Park

Paul Auster

(Leméac, octobre)

Le 16e roman de l'écrivain new-yorkais met en scène une série de personnages autour d'un immeuble désaffecté et « squatté » pendant la déroute financière américaine de 2008. (C.G.)

Le rabaissement

Philip Roth

(Gallimard, novembre)

Il vient de remporter le Man Booker Prize pour l'ensemble de son oeuvre. Gallimard publie en français ce roman paru en 2009, et qui traite de déchéance, de sexe, de mort - quoi d'autre chez Roth ! - par la figure d'un comédien qui perd l'estime de lui-même. (C.G.)

Joueur_1 Ce qu'il adviendra de nous

Douglas Coupland

(Hurtubise, septembre)

L'auteur canadien qui a baptisé la génération X réunit dans le bar-salon d'un hôtel de l'aéroport de Toronto quatre personnages en crise, en plein chaos causé par une flambée des prix du pétrole. (J.L.)

Pulsations

Julian Barnes

(Mercure de France, octobre)

Récompensé cette année pour l'ensemble de son oeuvre par le prix David Cohen, Julian Barnes signe un recueil de nouvelles campé dans la classe moyenne anglaise, où tout semble lisse mais où couve l'émotion. L'auteur britannique s'inspire aussi de faits réels pour quelques-unes de ses histoires. (J.L.)