Paulo Coelho, l'écrivain brésilien le plus vendu au monde, a accusé lundi sur son blogue l'Iran d'avoir interdit ses livres, un pays où il a vendu six millions d'exemplaires de ses livres.

«Mes livres sont publiés en Iran depuis 1998. Je pense que six millions d'exemplaires ont été vendus dans ce pays», a dit Coelho sur son blogue (www.paulocoelhoblog.com).

«Mes livres ont été publiés sous plusieurs gouvernements iraniens», a affirmé Coelho qui a considéré l'interdiction comme «une décision arbitraire (...) qui ne peut être qu'un malentendu».

Coelho publie sur son blogue une lettre de son éditeur iranien, Arash Hejazi, lié à l'opposition, l'informant que ses livres «ont été interdits sur ordre du ministère de la Culture». Il ne donne pas de raisons à cette censure.

L'écrivain brésilien, qui a vendu 65 millions d'exemplaires dans le monde de son livre L'alchimiste, a dit qu'il diffuserait gratuitement sur internet ses livres pour les Iraniens et a demandé une «réaction» du gouvernement brésilien qui entretient de bonnes relations avec Téhéran.

La ministre brésilienne de la Culture Ana de Hollanda a déclaré lundi que la censure «est toujours déplorable», dans des déclarations publiées par l'Agence Brasil.

Elle a également dit qu'elle en discuterait avec le ministre des Affaires étrangères, Antonio Patriota.