La romancière et dramaturge Marie Laberge fait son entrée dans Le Petit Larousse 2010, a appris La Presse. Le dictionnaire, qui vient d'arriver en librairie, accueille aussi dans ses pages, pour la première fois, le cinéaste canadien David Cronenberg, la Société Radio-Canada, le Dr Yves Morin, des illustrations d'André-Philippe Côté et quelques québécismes tels «motton», «gomme», «saucette» et «comptoir».

De Marie Laberge, on écrit: «Écrivaine canadienne de langue française. Figure marquante du théâtre francophone (C'était avant la guerre à l'Anse-à-Gilles, 1981; L'homme gris, 1984), elle prolonge son analyse du tourment affectif dans ses romans (Annabelle, 1996; Le goût du bonheur, saga familiale en 3 vol., 2000-2001).»

David Cronenberg est pour sa part qualifié de «maître du fantastique et du paranormal qui s'intéresse également aux dérèglements du corps social»; alors que Radio-Canada «ou CBC/Radio-Canada» est définie comme «société publique canadienne de radiotélévision fondée en 1936 (section française créée en 1954). Elle émet en français, en anglais et dans plusieurs autres langues, dont huit langues autochtones.»

De plus, pour souligner le 120e anniversaire de sa Semeuse, Larousse a demandé à 40 dessinateurs de renom (de Moebius à Trondheim en passant par Fred) d'illustrer 10 mots chacun à leur manière. Le caricaturiste du Soleil André-Philippe Côté se retrouve ainsi à la barre de «gavage», «idéologie», «chimpanzé» et «rétrograde», notamment.

Pour ce qui est des québécismes, on écrit que dans la Belle Province, un comptoir est une «surface plate, sur un meuble fermé, dans laquelle un évier, un lavabo est souvent encastré»; un motton, une «petite masse de matière compacte et durcie» mais que, dans l'expression «avoir le motton», il signifie «avoir la gorge serrée» ou, comme dans «faire le motton», «posséder, gagner beaucoup d'argent»; un hameçonnage, une «technique de fraude par courriel» et une saucette, une «petite baignade» ou un «court séjour quelque part».

Et puis, on indique qu'au Québec, le mot «gomme» est utilisé pour nommer ce qu'en «français de France» on appelle... chewing-gum.