«Ça fait trop longtemps Montréal...Sept ans!», écrivait sur Twitter la chanteuse Shirley Manson, samedi matin.

Pour les fans, le retour du groupe Garbage était insoupçonné. Mais avec le spectacle que Butch Vig, Steve Marker, Duke Erikson et Shirley Manson ont donné samedi soir à Osheaga, on peut conclure que la passion et la fougue sont toujours là.

Sur scène, Shirley Manson était animée d'un feu brûlant. Autant la chanteuse a lancé un «fuck you» aux spectateurs qui n'aimeraient pas Garbage, autant elle a demandé à un garde de sécurité de prendre précieusement une lettre qu'une spectatrice lui avait écrite.

La prestation de Garbage n'avait pas de temps mort, les pièces du nouvel album (Automatic Systemic Habit, Blood For Poppies, Control) se mêlant parfaitement aux vieux succès du groupe. Les tubes électro-rock pop nineties de Garbage ont bien vieilli, que ce soit Queer, I Think I'm Paranoid, Only Happy When It Rains, ou encore Number One Crush, qui figurait sur la bande originale du film Romeo and Juliet. Mais sauf erreur, le groupe n'a pas interprété son succès Stupid Girl.

La moyenne d'âge des spectateurs était plus élevée que la moyenne du festival, la foule étant réunie pour la musique de Garbage et non pour le party. Pour la bande de Shirley Manson, c'était un retour concluant. Et mon Dieu que la chanteuse rouquine écossaise ne fait pas ses 45 ans. Quelle fougue sur scène et quelle artiste gonflée à bloc par son art.