Pour sa 13e année, Montréal en lumière a effectué un spectaculaire retour sur son site originel du centre-ville où, entre la place des Festivals et la Place des Arts, se sont conjuguées les activités scéniques, récréatives et gastronomiques de ce Montréal en lumière nouvelle façon.

Activités également appréciées par le public, nombreux dehors comme dans les salles, et la critique. Voilà, en gros, le message livré hier par les producteurs de ce 13e festival au cours d'un soliloque autocongratulatoire qui a duré plus de 50 minutes devant une assistance composée principalement de collaborateurs de Spectra. Qui ont dûment été félicités pour la qualité de leur travail conceptuel, technique ou logistique.

La Sphère du nouveau présentateur RBC s'est avérée un lieu très fréquenté par les amateurs de tapas et de bons vins (du Nord-Ouest américain); sur l'esplanade, la glissade «urbaine», impressionnante réalisation de Nicolas Poulette, n'a pu satisfaire à la demande et la Nuit blanche de samedi, dont Josiane Lapointe a coordonné les 170 activités, a connu une affluence historique.

Quant aux chefs invités, a succinctement expliqué Jean-François Demers, ils sont retournés à leurs cuisines wallonnes et bruxelloises avec de nouvelles saveurs et le souvenir de la réalisation sans accroc d'un concept unique d'accès populaire à la gastronomie.

Le succès de Montréal en lumière, a conclu son président, Alain Simard, a «confirmé la capacité de Montréal d'affirmer sa nordicité». Sa nordicité «urbaine», évidemment.