Recrue de Juste pour rire depuis trois ans, l'humoriste français Vérino vient de nouveau à Montréal cette année. S'il n'oublie pas de nouveau son passeport...: il a raté son avion mercredi! Il fera partie de la distribution du gala La planète des femmes, animé par Stéphane Rousseau, samedi et dimanche, à 18h30, et présentera son premier one man show de jeudi à dimanche au studio-théâtre de la Place des Arts, à 20h.

Peux-tu nous expliquer quel est ton style d'humour?

Je fais de l'humour d'observation en me basant sur ce qui me touche dans la vie et sur ce que les gens ont oublié de voir parce qu'ils n'ont pas le temps, par exemple le plaisir d'essorer la salade! Je suis aussi très illustratif. Entre le stand-up et le sketch, je joue des personnages. C'est très visuel.

Qui t'inspire dans ton travail?

Beaucoup de gens. En musique, Bénabar m'a beaucoup inspiré pendant une période car il est beaucoup dans la description de ces petits trucs qu'on a tendance à oublier. Comme humoriste, j'ai un Dieu absolu, c'est Eddie Izzard. J'adore ce qu'il fait. J'ai beaucoup d'admiration pour plusieurs mecs mais deux me touchent particulièrement, en plus, ils m'ont laissé de la place pour leurs premières parties, c'est Franck Dubosc et Stéphane Rousseau. Stéphane est hyper généreux et j'adore ce qu'il fait. C'est très pur et très simple à la fois. Sinon, j'adore Florence Foresti et Gad Elmaleh.

Quelle est ta participation au gala de Stéphane Rousseau?

Je vais faire un sketch issu de mon spectacle. Je parle d'une histoire qui m'est réellement arrivée. Je suis partie faire des courses avec ma femme. Car je suis vraiment la meilleure copine de ma femme! Je suis le mec patient qui la suit et lui donne son avis sur les fringues. Un jour, en écrivant des textos pendant qu'elle essayait des vêtements, je me suis aperçu que je l'avais perdue et que je ne suivais plus la même nana! De là est né ce texte qui a remporté un grand succès les années précédentes.