Question: Pourquoi les gars doivent-ils être les «exterminateurs» dans le couple? (Pour tuer les bibittes?)

Réponse: Voici une question qui pourrait paraître totalement anodine mais qui cache un grand mal de notre société. Je me permets de consulter la grande psychologue de l'Université du Wisconsin aux États-Unis, madame Krystel Carrington (surtout, ne pas la confondre avec le personnage de populaire série télé Dynastie).

Madame Carrington qualifie ce phénomène de «Pink syndrome». On a rendu l'homme des années 2000 si rose que ses instincts de chasseur primaire de la préhistoire cherchent par tous les moyens à reprendre le dessus. Quand, armé d'une babouche ou d'un bâton de baseball, il s'élance devant sa partenaire pour écraser une araignée ou un perce-oreille qui menace sa femelle, en criant «meurs salope!», toutes ses pulsions, ses ardeurs, sa virilité, son besoin d'être l'homme pourvoyeur reprennent leur place.

Après le combat mortel, le corps de l'homme sécrète ce qu'on appelle l'homotaline, une hormone qui le rend instantanément fier de lui et lui laisse croire qu'il est LA puissance incarnée. Et la nature est bien faite: lorsque la femme aperçoit une bibitte, son corps sécrète de la fémataline, une hormone qui la pousse à hurler d'horreur comme si elle venait de se rendre compte que sa teinture blonde avait tourné jaune-pisse. Ce qui me fait dire : laissons nos hormones nous guider.