Guillaume Wagner, 26 ans
BIO: Finissant de l'École nationale de l'humour en 2006, il s'est fait voir au Gala du Grand Rire de Patrick Groulx en 2007, et a reçu le prix du jury et le prix du public au Festival de la relève de Val-d'Or, ainsi que le Nez d'Or 2010 du Grand Rire de Québec. Il a participé au gala de Jean-François Mercier et Louis Morissette cette semaine, et présente 60 minutes avec Guillaume Wagner au Studio Juste pour rire le 18 juillet.
Pourquoi avoir choisi de faire carrière en humour?
C'est un accident, mais pas un gros. Je ne pensais pas que c'était possible. Mais quand j'ai vu un spectacle d'Eddie Murphy, je me suis dit que je voulais faire ce métier-là. J'ai finalement été accepté à l'École nationale de l'humour et je suis tombé en amour avec l'humour.
Ton meilleur gag?
Quand je parle des filles qui pensent toutes avoir des pouvoirs surnaturels, cette idée de «demande à l'univers et il te répondra»... J'en ai connu plusieurs comme ça!
Ton pire gag?
C'est ce qui m'a permis d'être accepté à l'École nationale de l'humour. Je faisais une imitation de Michael Jackson constipé aux toilettes. Ce n'était pas du grand art, mais ils ont dû y voir du potentiel...
Un premier gala, c'est quoi pour un jeune humoriste?
La première fois, c'était ben stressant, je ne savais pas à quoi m'attendre. Je me suis planté. Je n'étais pas encore rendu là. Mais ce n'est pas grave, même si ça a été une expérience assez tough.
Tes humoristes préférés?
Je suis très américain dans mes goûts. J'aime Bill Hicks, Richard Pryor, George Carlin. Au Québec, c'est Louis-José Houde.
Ce que tu trouves mauvais en humour?
Les félicitations en coulisses. Je suis quelqu'un de réservé et je ne sais jamais quoi répondre. Je ne suis pas bon là-dedans! Et aussi, les personnages. Je trouve que c'est un peu fini. Enfin, ce n'est pas ce que moi j'aime. Je trouve que la personne doit être vraie, et ne pas avoir de façade.
École de l'humour ou école de la vie?
École de la vie. La seule manière d'arriver à faire des shows, c'est d'en faire. On découvre son style. À l'école de l'humour, on est plus dans un cocon. Il faut apprendre à s'adapter, car le public est le seul juge.
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Louis Morissette à propos de Daniel Tirado et Guillaume Wagner
Pourquoi inviter Daniel Tirado et Guillaume Wagner? Parce qu'il n'y avait plus d'argent disponible sous le plafond salarial. Notre metteur en scène Bob Gainey a donc échangé Jean-Marc Parent et Daniel Lemire contre Daniel Tirado, Guillaume Wagner, une caisse de douze de Bud Lime et un des enfants qui chante faux dans "La mélodie du bonheur". Sincèrement, Daniel et Guillaume ne doivent leur présence sur notre gala qu'à une chose: leur talent. Cette invitation n'a rien d'altruiste ou d'humanitaire. Nous croyons qu'ils sont des humoristes extrêmement talentueux qui rendront le gala meilleur. Ce ne sont pas nous qui les aidons, ce sont eux qui nous aident.
Un conseil? Ce sont des pros qui savent à quoi s'en tenir, mais je leur dirais seulement de s'amuser. Participer à un gala Juste Pour Rire implique une performance au niveau de stress très élevé, mais c'est également un immense privilège. AMUSEZ-VOUS!
Jean-François Mercier à propos de Daniel Tirado et Guillaume Wagner
Quand tu n'es pas connu et qu'on t'invite sur un gala c'est parce que tu es bon. C'est la seule raison. Il y a tout un processus d'audition et si tu passes au travers, c'est que tu es bon. Par contre, si tu ne passes pas au travers, ça ne veut pas dire que tu n'es pas bon. Daniel Tirado, ni moi, ni Louis, nous ne le connaissions et on a été très impressionné par sa prestance et sa performance.
Guillaume Wagner fait la première partie de mon show. Je sais que c'est un métronome. Il est régulier. Il est drôle et il est intelligent. J'apprécie particulièrement son humilité et sa façon d'aborder le travail d'humoriste. Il pourrait s'appuyer uniquement sur son talent mais c'est un travaillant. Quelqu'un qui est talentueux et travaillant, je ne vois pas ce qui peut l'arrêter.
Sérieusement, je ne crois pas que je fais une fleur à Wagner et à Tirado de les mettre sur notre gala. J'ai plus l'impression de faire une fleur au public et ultimement à moi-même parce que quand le public est content, je suis content.
Je n'ai rien à leur dire. Ils sont là, ça veut tout dire.