Parmi les figures émergentes de France, Marvin Jouno est assurément l'une des découvertes à faire aux 29es Francos.

Qu'on cesse d'abord les comparaisons avec Biolay et Murat, ce mec a sa propre signature, sauf de légères inflexions vocales qui rappellent ses aînés ou, mieux encore, la qualité de sa plume, qui n'a rien à voir avec la leur.

Sa musique puise dans le post-punk, la cold wave, le disco funk ou même le post-minimalisme, sans qu'on n'en ressente quelque nostalgie que ce soit. Ces évocations indirectes sont actualisées dans une approche où la corrosion accueille toutes lutheries et toutes énergies.

Écrits du soleil couchant jusqu'au bout de la nuit, ses textes sont des extraits de vie et des réflexions intimes qui n'excluent pas la lumière de la veilleuse, les reflets de la lune et le scintillement des étoiles.

Le jour se lève en Amérique francophone pour Marvin Jouno, une relation s'amorce.

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Aujourd'hui à 17 h, dans la Zone Coors Light.

Demain à 22 h, sur la scène Sirius FM.