Alexandre Désilets se situe dans une niche à part au Québec. Auteur-compositeur-interprète (maîtrisant parfaitement chacun des trois arts), ses chansons pop-rock lui permettent en spectacle d'être un véritable performer qui danse, qui joue et qui chante, à l'image des grands noms de la pop britannique.

Jeudi soir, Désilets se produisait à 20 h sous l'agréable soleil de fin de journée. La foule devant lui: surtout des curieux. Attentifs, mais en mode découverte.

Résultat: les chansons du Fancy Ghetto de Désilets n'ont pu exploser à leur plein potentiel dansant. N'empêche, le chanteur et ses musiciens ont livré une heure de musique aux mélodies enivrantes et puissantes.

Vêtus en noir et blanc à la cabaret, ils ont mis la table avec Diable, puis avec Fancy Ghetto, pièce-titre du troisième album de Désilets, dont les titres aux rythmiques new wave fonctionnent parfaitement bien en spectacle.

Le guitariste Jocelyn Tellier s'est gâté sur le solo de guitare d'Hymne à la joie, alors que Renégat a saisi la foule avant la power-ballade Rejoins-moi, avec les paroles vertigineuses des chansons qui alimentaient l'énergie du spectacle.

Comment se contenter du ciel quand on peut tomber de plus haut? a chanté Désilets.

Mais rien ne vaut un spectacle d'Alexandre Désilets avec des gens initiés à sa musique pour que ses pièces remplissent pleinement leur mandat pop, physique et rassembleur.

Ça tombe bien: Désilets se produira au Club Soda le 9 octobre.