Dans le cadre des FrancoFolies, La Presse a demandé à cinq artistes québécois de reprendre, en formule acoustique, une chanson d'une autre tête d'affiche du festival.

Après avoir éliminé d'emblée ses contemporains, Patrice Michaud s'est retrouvé devant le nom de Renée Martel, qu'il admire depuis toujours. Il cherchait une pièce country à laquelle il aurait donné «une nouvelle twist»... mais Liverpool n'en finissait plus de ressortir du corpus.

«Et là-haut sur le pont d'acier/Les yeux noyés de pleurs...»

«Cette grande chanson pop n'a pas pris une ride», nous dira Michaud après avoir interprété avec Mark Hébert le grand tube de 1967 - composé par Guy Magenta -, hier, chez Steve's Music Store. «Le texte d'Eddy Marnay est très photographique, tant pour l'histoire d'amour que pour le portrait typé de la ville anglaise, glauque et laide.»

Michaud, qui se dit «très sixties», s'accompagnait hier avec sa guitare préférée: sa Gibson 125 Archtop de 1957, achetée à Michel Rivard. Il a joué hier soir au Prix de la chanson SOCAN; il sera ce soir du spectacle La tournée des Francos (à l'Astral, 19h30) avec les Français de La Maison Tellier et le Belge Benjamin Schoos, «un extraterrestre absolu». Et la vieille Gibson sera à Paris samedi pour la Fête de la musique.

Les affaires vont bien pour Patrice Michaud, nouveau résidant de Lotbinière... et fan de Liverpool.