Le Mexique et l'univers des Mayas sont à l'honneur dès aujourd'hui dans le Vieux-Longueuil dans le cadre du Festival international de percussions qui se poursuit jusqu'à dimanche. Ambassadrice et porte-parole de l'événement, qui fête cette année ses 11 ans, Mélissa Lavergne coanimera ce soir la soirée d'ouverture avec Luc Boivin.

La percussionniste prendra aussi les commandes samedi de la soirée Autour du Mexique aux côtés de tous les artistes mexicains de la programmation, dont Juan Sebastián Larobina. On la retrouvera, le 17 août, dans un autre contexte au House Party de l'International de montgolfières, un projet techno avec DJ Abeille et la saxophoniste Marie-Josée Frigon.



Q : Connaissiez-vous les percussions mexicaines?


R : C'est la première fois que je sors de ma zone de confort et que le festival me fait voyager vers la destination que les organisateurs ont choisie. Je ne suis jamais allée au Mexique. J'ai dû faire des recherches et mon ami Juan Sebastián Larobina m'a aidée. J'ai découvert que la spécificité de la musique mexicaine est en grande partie liée aux percussions mayas. C'est un métissage entre l'influence des colons espagnols et celle des esclaves africains et des Mayas.

Q : Vous multipliez les voyages et les études en percussions. Que recherchez-vous?

R : Je termine mon bac en percussions l'an prochain et c'est très nourrissant pour moi. Il existe de très nombreux styles de percussions et, pour pouvoir flirter avec autant de cultures, il faut y mettre du temps et de l'énergie. Les études me permettent de bien maîtriser ces différents styles. Je reviens d'ailleurs d'un voyage de trois semaines au Sénégal avec mon groupe Bélébélé. C'est une immersion fantastique; c'est à ce moment qu'on comprend ce qu'on joue et pourquoi on le fait. Je vais mettre en pratique cette expérience en donnant une classe de maître vendredi soir sur les percussions sénégalaises.

Q : Quel sera votre prochain voyage?

R : Le pays à l'honneur l'an prochain sera l'Australie et, en tant qu'ambassadrice du festival, je vais m'y rendre au printemps avec les organisateurs pour étudier les percussions aborigènes et la musique australienne.