Le promoteur evenko dresse un bilan constructif à la suite de la première présentation de son festival ElectroFest Tremblant, qui a eu lieu la semaine dernière, du 6 au 9 janvier.

L'assistance des différents spectacles se chiffre à 1500 entrées. Quand on considère que le Métropolis compte 2000 places, un total de 1500 entrées semble modeste compte tenu de la qualité des spectacles qui mettaient en vedette des musiciens électroniques d'envergure internationale, dont Tiga, High Klassified, Ryan Playground, Clockwork, A Tribe Called Red et 12th Planet.

«On est satisfaits pour une première année. L'annonce a été faite assez tard à l'automne donc le résultat est satisfaisant considérant le peu de temps que nous avons eu pour faire la promotion de l'événement», indique Caroline Audet, gestionnaire des relations de presse pour evenko.

Avec plus du tiers des festivaliers qui provenaient de l'extérieur du Québec, les organisateurs continueront de miser sur l'international. Ils se fixent un objectif de trois ans. «C'est un projet en développement qui entre dans la mission d'evenko de présenter une offre culturelle diversifiée dans plusieurs régions. Il y a présentement un marché pour la musique électronique et c'est un créneau qu'on souhaite continuer d'exploiter. La forme que ça prendra à long terme pourrait cependant être différente, trop tôt pour le dire», dit Caroline Audet.

Le promoteur evenko remet notamment en question les dates du festival durant la semaine (du mardi au vendredi) tout juste après les vacances, alors que bien des travailleurs, universitaires et enfants de villégiateurs sont de retour au sud de l'autoroute 15. «C'est effectivement un point que nous devrons discuter avec Tremblant. Par contre, ces dates nous ont permis de rejoindre une bonne clientèle touristique de l'Ontario et de l'Est des États-Unis», souligne Caroline Audet.