The National. High Violet. 4AD   Boxer de The National est sans doute le disque que j'ai le plus écouté en 30 ans de vie. Sa suite, High Violet, m'a séduite une fois de plus: la voix de Matt Berninger, l'inspiration sensible, la batterie galopante, les mélodies enivrantes, des arrangements qui pincent le coeur. C'était encore plus grand sur scène au festival Osheaga. The National, merci d'exister.

Arcade Fire. The Suburbs. Merge Records

On a tout dit du troisième album d'Arcade Fire, The Suburbs. Le groupe de Montréal a bénéficié d'une visibilité médiatique monstre et son album s'est même hissé au premier rang des ventes à sa sortie. Mais au-delà de tout cela, il y a un magnifique disque concept qui, tel un retour en enfance, suscite en nous de grandes émotions et une magnifique introspection.

Spoon. Transference. Merge Records

Transference de Spoon est synonyme de maîtrise, d'un artiste au sommet de son art, de chansons parfaitement construites, d'ambiances parfaitement arrangées. Des chansons intimistes qui prennent tout l'espace, qui nous bercent comme elles nous font rocker. Spoon a su tirer le meilleur de chacune de ses chansons.

Menomena. Mines. Barsuk Records

C'est bien parce que nous suivons tout ce qui sort de l'étiquette de disque Barzuk que l'album Mines de Menomena a trouvé le chemin jusqu'à nos oreilles. C'est notre découverte la plus précieuse de 2010. Mines est un coffre aux trésors de rock exploratoire qui explose dans tous les sens, mais est aussi chargé d'une émotion puissante.

Future Islands. In Evening Air. Thrill Jockey

Pour ce cinquième choix, il y a eu beaucoup d'hésitation entre les albums de Kanye West, Wolf Parade, Phantogram, LCD Soundsystem, Sufjan Stevens, FM Belfast et Beach House. Mais il s'est finalement arrêté sur l'album In Evening Air de Future Islands. D'abord parce que Tin Man est l'une des chansons de l'année, mais aussi car le rock-électro inspiré du groupe de Baltimore est unique avec la voix du chanteur/crooner Samuel T. Herring.