Historien passionné, auteur prolifique, cet ex-politicien a fondé les éditions du Septentrion, à Québec. Auteur de L'Indien généreux et de La mesure d'un continent, il vient de faire paraître Les premiers Juifs d'Amérique, 1760-1860.

Que recherchez-vous, en tant que lecteur, quand vous fréquentez un salon du livre?

Je bouquine au maximum, curieux de découvrir des ouvrages qui m'ont échappé.

Que lisez-vous quand vient le temps de vous évader?

De tout, mais de préférence un ouvrage qui me fait découvrir de nouvelles réalités. Ce peut fort bien être un roman policier comme Le poète de Michael Connelly, ou des essais qui m'émerveillent comme ceux de Jean-Christophe Rufin, Erik Orsenna ou Marek Halter. Ce fut le cas d'Un garçon convenable, de Vikram Seth, du Soleil des Scorta, de Laurent Gaudé, des Arpenteurs du monde, de Daniel Kehlmann. Jadis, Noël Audet me comblait, aussi Jean Barbe, Georges-Hébert Germain ou François Gravel (L'amour fou). Il y en a tellement! Et que dire de L'Ombre du vent de Carlos Ruiz Zafón ou de L'Attentat de Yasmina Khadra...

Quel serait l'auteur qui, selon vous, représente le mieux notre époque?

Geert Mak et son Voyage d'un Européen à travers le XXe siècle.

Y a-t-il un livre ou un auteur qui vous a donné envie de vivre dans un autre siècle?

Non, mais Jacques Poulin ne cesse de me plaire. C'est vrai aussi pour Gabriel García Márquez.

Quel est le classique que vous auriez envie de relire?

Les découvreurs, de Daniel Boorstin, ou les ouvrages d'Amin Maalouf, en particulier Le rocher de Tanios.

Qu'est-ce qui donne à un roman son caractère impérissable?

L'humain et l'émotion.

>> Denis Vaugeois participera à la table ronde «Une Histoire à inventer», mercredi, 19h30, sur la Grande Place.

>> L'auteur sera de la table ronde «À la rencontre de la culture juive» samedi, 16 h, au Carrefour Desjardins.

>> Laurent Laplante rencontrera Denis Vaugeois samedi, 19 h 45, au Carrefour Desjardins.