Après cinq ans d'absence, Bryan Perro a décidé de faire revivre son héros Amos Daragon dans une nouvelle trilogie, Le sanctuaire des braves, dont le premier tome est sorti cet automne. Un retour en tant qu'auteur, mais aussi en tant qu'éditeur d'une nouvelle maison, Bryan Perro éditeur.

Qu'est-ce que le Salon du livre de Montréal a signifié dans votre vie de jeune auteur ?

C'est l'endroit où j'ai vécu les plus dures et les plus belles émotions de ma vie artistique. Ce fut difficile et décourageant lorsque j'étais un auteur inconnu, car je me sentais très seul, mais tellement réjouissant et motivant lorsque mes livres ont commencé à se vendre.

Quel est votre plus beau souvenir ? Le pire ?

Le plus beau fut en novembre 2003 lorsque j'ai vu que des lecteurs attendaient en file pour une signature. Le pire, en 2010, alors que le torchon brûlait entre mon ancien éditeur et moi.

Est-ce qu'on perçoit un Salon du livre différemment quand on est éditeur que lorsqu'on est simplement auteur ?

Il devient doublement plus intéressant et prend un nouveau sens. Je vibre plus encore, j'ai l'impression d'être une partie prenante de l'événement.

Le retour d'Amos Daragon vous permet-il de renouer avec vos fans devenus adultes, ou d'atteindre de nouveaux jeunes lecteurs ?

Je peux renouer avec d'anciens admirateurs qui aujourd'hui ont plus l'allure d'adultes que de jeunes enfants. C'est très amusant de les entendre me raconter notre première rencontre... Plusieurs me sont demeurés très fidèles et j'en suis touché.

Quelques semaines après la sortie du livre, êtes-vous content de votre décision d'avoir fait revivre votre héros ?

J'aurais même dû y revenir avant ! Retrouver Amos, c'est un peu comme s'asseoir sur un canapé qu'on a aimé et d'y retrouver un bienêtre confortable. J'ai redécouvert la passion de mes héros et j'en suis ravi !

Bryan Perro fera des séances de dédicaces tous les jours pendant le Salon du livre. Il se confiera aussi à Danielle Vaillancourt lundi à 11h30.

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