Le romancier Patrick Senécal, qui signe des thrillers d'horreur, est de loin l'écrivain québécois favori des élèves sondés par La Presse. Son nom revient deux fois plus souvent que celui de Michel Tremblay et jusqu'à six fois plus que celui d'Anne Robillard, qui clôt le top 5 des auteurs les plus cités. Ce qui n'étonne guère son éditeur. «On le constate sur le terrain, dans les salons du livre», assure Louise Allain, directrice commerciale des éditions Alire.

L'école secondaire n'est pas étrangère à cette immense popularité. «Il est souvent mis au programme», confirme Louise Allain, qui précise que c'est «à la demande générale» que son employeur a créé des fiches de lecture pour des titres comme 5150, rue des Ormes et Les 7 jours du talion, aussi portés à l'écran récemment.

«Patrick Senécal a quelque chose qui attire ceux qui ne se considèrent pas comme des lecteurs», constate Janie Tremblay, professeure au département de français du cégep Maisonneuve. Des élèves qui disent ne pas aimer lire lui avouent d'ailleurs régulièrement avoir «dévoré» un des thrillers de cet écrivain.

«Patrick Senécal est une porte d'entrée pour la lecture», renchérit Louise Allain.

– Alexandre Vigneault