Le maire de Montréal, Gérald Tremblay, affirme que le dossier de la date des FrancoFolies est clos et que la décision de les déplacer du mois d'août à la mi-juin est ferme.

En conférence de presse, jeudi, à Montréal, le maire Tremblay a même dit qu'il «souhaiterait» voir son homologue de Québec, Régis Labeaume, présenter des excuses au président des FrancoFolies, Alain Simard, pour avoir affirmé que ce dernier voulait déménager l'événement afin que son entreprise puisse empocher 250 000 $.

Il est cependant revenu sur ces propos un peu plus tard en journée. Un porte-parole de son bureau a expliqué que le maire avait voulu calmer le jeu à ce sujet en répondant à une question d'un journaliste et «certainement pas dicter une quelconque conduite au maire de Québec».

Le porte-parole a ajouté que le maire Tremblay «ne souhaite pas s'immiscer dans cette affaire entre les deux hommes et il a indiqué au maire Labeaume, tout comme à Alain Simard, qu'il n'a pas l'intention de le faire.»

Auparavant, Gérald Tremblay avait répété qu'il fallait arrêter cette guerre de clochers et qu'il était temps de s'asseoir et de discuter de la question, comme l'avait suggéré la veille le premier ministre Jean Charest.

Par ailleurs, M. Tremblay s'est dit confiant de pouvoir arriver à des solutions gagnantes pour l'ensemble des intervenants, non seulement à Québec, mais aussi à Montréal, où les organisateurs de la Fête nationale et du festival Présence autochtone ont également décrié avec force le déplacement

des FrancoFolies.

Pendant ce temps, toutefois, les organisateurs d'un autre événement, le Festival TransAmérique, principalement axé sur le théâtre, a aussi fait part de son mécontentement face à ce déplacement, dénonçant son caractère unilatéral.

Le festival, qui se tiendra du 26 mai au 12 juin 2010, alors que les FrancoFolies auront lieu du 9 au 19 juin, affirme être incapable de concurrencer la visibilité de l'événement organisé par le groupe Spectra.