De passage à la salle de presse du 32e Gala de l'ADISQ tout de suite après avoir reçu leur Félix, les artistes ont commenté en ces termes leur victoire:

«J'ai pensé au monde dans l'truck, à ceux qui ont donné du temps et de l'énergie pour bâtir ce disque-là (NDLR: l'album Brun). Il y a beaucoup de gens qui ont travaillé gratis au début.» - Bernard Adamus, expliquant ses longs remerciements pour son Félix Révélation de l'année.

«L'album a commencé avec Jeannot (Bournival, réalisateur et arrangeur), en poussant des tounes le soir quand les enfants sont couchés. (...) Au départ, je ne savais pas que l'album allait "péter fort". Mais en préparant mon spectacle, Jeannot et moi on a poussé d'autres chansons, si bien qu'un autre album est en chantier. Nous, on pré-poduit longtemps... on zigonne longtemps avant d'être content.» - Fred Pellerin, Félix de l'Album folk-contemporain de l'année pour Silence!

«La nervosité m'a pris cet après-midi, car la visibilité en chanson est difficile à avoir, mais le Gala de l'ADISQ est une chance d'en avoir.» - Luc de Larochellière, Félix de l'Auteur ou compositeur de l'année.

«Nous sommes très très très surpris...Ça nous a pris un moment pour nous lever.» - Benoît Archambault, du groupe Mes Aïeux, qui remportait pour la troisième année consécutive le Félix du Groupe de l'année.

«Gaston serait fier...Nous, nous sommes fiers.» - Gilles Bélanger, compositeur des musiques qui portent les poèmes de Gaston Miron, devenus chansons dans le spectacle 12 hommes rapaillés, Félix du Spectacle - Interprète.

«C'est important, avoir fait Star Académie. Mais le plus important, c'est ce qu'on en fait après.» - Marie-Mai, Félix de l'Album rock pour Version 3.0 et Félix de l'Interprète féminine de l'année.

«Cela a été une thérapie pour moi cette chanson-là. C'est vrai que c'est une chanson triste, mais je la chante aujourd'hui avec un sourire sur les lèvres.» - Maxime Landry, à propos de sa chanson Cache-cache, Félix de la chanson de l'année.

«Je suis épuisé. Je ne suis pas un animateur de télé dans la vie, je ne suis pas habitué de travailler avec un télésouffleur. Mais j'aime ça encore vraiment beaucoup.» - Louis-José Houde, animateur (pour la troisième année) du Gala de l'ADISQ qui dit n'avoir qu'un seul regret: «J'aurais dû embrasser Marjo!»

Photo: François Roy, La Presse

Fred Pellerin