Sur la planète de William Deslauriers, il n'y a pas de stress. Tout est zen. Même si, victime du mauvais temps, le jeune auteur-compositeur s'est produit devant le dixième des spectateurs qu'il devait attirer aux FrancoFolies, samedi soir, avec son spectacle gratuit donné sur la grande scène de la place des festivals.

«Merci d'avoir bravé la tempête» a lancé William Deslauriers à la blague pendant sa chanson L'hiver.

L'ex-Académicien à succès qui vient de lancer son deuxième album, Aux quatre coins de ma tête, s'adressait à la foule comme si tout était parfait et qu'il y avait une foule monstre devant lui. «Il y a trois ans, c'était un exploit de me produire aux Francos. Cette année, je prends l'invitation comme: Welcome to the game, kid» a-t-il lancé.

Le jeune homme a de loyaux fans. «J'aime son authenticité dans la vie et sur scène», nous a dit Katherine Raymond, un jeune femme de 20 ans de Laval, qui regardait le spectacle à nos côtés.

En spectacle comme dans ses chansons pop-rock, William Deslauriers sait comment cajoler son public. Il est une sorte de coach de vie réconfortant. «Le vin cheap, c'est bon pareil», chante-t-il. «Quand vous avez bu, prenez pas votre char», a-t-il dit avant de dédier une composition à sa défunte amie Marie.

Alors que «l'école vient de finir», William Deslauriers a entonné sa chanson C't'un nouveau départ, de même que sa reprise à succès de la chanson de Fred Fortin, Moisi Moé'ssi. Sa chanson Princesse a également touché beaucoup de coeurs sensibles couverts sous des imperméables et des parapluies.

William Deslauriers chantait et jouait de la guitare en souriant les yeux fermés comme s'il était à Woodstock à l'époque. Il était pourtant sous la pluie aux FrancoFolies.

Sur la planète de William Deslauriers, la vie est belle.