Le Metropolitan Museum de New York a accueilli au cours des 12 derniers mois le nombre record de 7,35 millions de visiteurs, bien qu'il eut augmenté son prix d'entrée à 25 dollars en mars, selon un communiqué de l'institution.

Depuis le 1er mars, les touristes qui visitent le vénérable « Met », plus grand des musées new-yorkais, doivent en effet payer 25 dollars à l'entrée, alors qu'ils pouvaient avant donner ce qu'ils voulaient.

Mais, ce nouveau prix fixe, qui ne concerne que les touristes, pas les New-Yorkais, ne semble pas avoir dissuadé les visiteurs.

Le musée a annoncé jeudi avoir battu un nouveau record pour l'année fiscale achevée fin juin, avec plus de 7,35 millions de visiteurs contre 7 millions l'année précédente.

Dans un communiqué, la direction du musée a attribué ce record « en grande partie » au succès de son exposition consacrée à Michel-Ange, qui a attiré entre mi-novembre et mi-février 702 000 visiteurs, ce qui en fait le 10e plus gros succès de l'histoire de l'institution.

La performance du musée, première attraction touristique new-yorkaise, reflète aussi la hausse de la fréquentation de la première attraction de la « Grosse Pomme ».

En 2017, la ville a enregistré un record de 62,8 millions de visiteurs, soit 2,3 millions de plus qu'en 2016.

Dans une entrevue au Washington Post, le président du Met, Daniel Weiss, a affirmé que la hausse des prix d'entrée n'avait pas nui au nombre croissant de visiteurs.

Même si l'augmentation n'a que quatre mois, « nous ne constatons aucune diminution. Au contraire, les chiffres continuent à augmenter », a indiqué M. Weiss.

La hausse des tarifs, qui s'est accompagnée d'une extension à trois jours de la durée de validité du billet, avait été décidée après des mois de consultations avec la ville de New York et avait suscité beaucoup de critiques.

Les entrées sont cependant une source mineure de financement pour le Met : même avec l'augmentation des tarifs, elles ne devraient pas représenter plus de 17 % des revenus du musée, indiquait en janvier M. Weiss.

Contrairement au musée du Louvre, le Met reçoit peu de subventions publiques et tire le gros de ses revenus des dons, qui couvrent environ la moitié de son budget annuel.