Deux nouveaux films immersifs fusionnant art et sciences - Hyperform et Liquid Architecture - sont projetés du mardi au samedi, à 19h, jusqu'au 25 novembre, dans le dôme de la Société des arts technologiques (SAT). Deux films qui évoquent la quatrième dimension avec une mise en images de formules mathématiques et une déconstruction architecturale du réel.

Hyperform de Max Cooper et Maotik, 35 minutes

* * 1/2

Hyperform débute fort avec un travail structurel localisé qui se développe sous une musique de fond dans les basses. Le détail grossit, se déploie, prend une forme hypertrophiée, d'où le titre du film. La musique prend un envol vibratoire, comme un moteur qui prend de la puissance. Le dôme de la SAT se transforme en une salle rectangulaire avec des déformations se produisant au plafond. Passage intéressant. Les images des sections suivantes du film sont toutefois répétitives...

Liquid Architecture de Diagraf, Ewerx et Wiklow, 40 min

* * * 1/2

Plus planant, plus galactique, plus science-fiction, Liquid Architecture présente des effets d'immersion assez efficaces. Avec une musique modulée qui se fond aux images, des éléments architecturaux qui se décomposent au rythme du son et qui sortent de notre architecture réelle souvent tiède. Des passages brumeux donnent des sensations inédites et une impression générale de liquéfaction. Cette oeuvre peut-être un peu trop sage est structurée et délicate, sans réinventer le genre.