Mission accomplie pour un monumental Benjamin-Constant accroché au Musée des beaux-arts jeudi en vue de l'exposition Merveilles et mirages de l'orientalisme débutant le 31 janvier.

L'imposant Le jour des funérailles, scène du Maroc, qui fait 4,25 x 2,80 mètres, a nécessité les bras de neuf techniciens pour l'installer dans son cadre et le mettre au mur.

La scène représente une veillée funèbre dans un intérieur marocain, un tableau « fantaisiste » de Benjamin-Constant.

« C'était un très bon metteur en scène », explique Isabelle Collet, conservatrice au Petit Palais du musée des beaux-arts de la ville de Paris qui supervise toutes les étapes de manutention et de transport du tableau. « S'il avait vécu au XXe siècle, Benjamin-Constant aurait été cinéaste », a-t-elle ajouté.