La poésie d'Allen Ginsbeg, de Wallace Stevens et de John Keats a respectivement été inspirée par Cézanne, Picasso et les artistes de la Grèce antique.

Peut-on reproduire une telle magie littéraire à Montréal ?

C'est ce que veut savoir le Musée des Beaux-Arts de Montréal qui a invité 20 écrivains dans ses salles pour qu'ils s'inspirent d'une oeuvre de leur choix. Celle-ci deviendra leur muse pour écrire un poème, un conte ou une nouvelle.

Les textes finis seront lus le 13 septembre au cours «d'un parcours déambulatoire à travers le Musée qui marquera la rencontre entre la littérature et les arts visuels». Les créations littéraires seront ensuite affichées, jusqu'au 21 septembre, à côté des oeuvres qui les auront inspirées.

Le romancier et dramaturge Michel Tremblay sera du nombre des participants. Selon le musée, l'écrivain a trouvé une muse dans une toile d'André Bieler, «Le Soulier», peinte en 1931. D'autres auteurs ont trouvé l'inspiration chez Paul Cézanne, Emily Carr ou le modèle réduit peint d'une motoneige.

Plusieurs écrivains de renom, dont Stanley Péan, Chrystine Brouillet, Suzanne Jacob, Monique Proulx et le poète acadien Herménégilde Chiasson, ont eux aussi accepté de participer à l'expérience.

L'événement, intitulé «De la couleur des mots, 20 écrivains -20 oeuvres. Rencontre entre la littérature et les arts visuels», s'inscrit dans le cadre du Festival international de la littérature qui se déroulera du 12 au 21 septembre.