Parents, amis et admirateurs d'Alex Colville ont salué la mémoire du peintre canadien lors d'un service funéraire, mercredi, en Nouvelle-Écosse.

Un cercueil couvert de l'unifolié a mené la procession jusqu'à la chapelle de Manning Memorial de l'Acadia University à Wolfville, où Alex Colville avait déjà servi comme chancelier.

Le révérend Timothy McFarland, l'aumônier de l'institution universitaire, a soutenu que les gens se souviendraient d'Alex Colville comme d'un être honnête, passionné et généreux.

Il a aussi parlé d'un fin observateur et du don qu'il avait pour communiquer «dans son art et dans sa vie».

Le révérend a dit espérer que tous continueront à être inspirés à suivre son exemple en créant de manière à ce que le monde soit «quelque peu meilleur».

Alex Colville, peintre, graveur, et dessinateur de réputation internationale, est décédé le 16 juillet à sa demeure de Wolfville de problèmes cardiaques. Il avait 92 ans.

Il s'est surtout fait connaître pour les toiles s'inspirant de scènes de la vie quotidienne.

Son art a conquis de nombreux Canadiens par l'entremise de galeries, de revues, de couvertures de livre, de cartes postales et d'affiche. Une de ses toiles a été utilisée pour la couverture d'un disque de Bruce Cockburn.

Au cours d'une enchère en novembre 2010, sa toile Un homme sur la véranda, peinte en 1953, a atteint 1,29 million $, un sommet pour l'oeuvre d'un artiste canadien encore vivant.

Le Musée des beaux-arts du Canada a commencé à acheter certaines de ses toiles dès les années 1950. Colville a commencé à connaître du succès, d'un point de vue commercial, après des expositions à Hanovre, en Allemagne, et à Londres, en 1969 et 1970.

Il était né à Toronto, en 1920, et avait déménagé, jeune, à Amherst, en Nouvelle-Écosse.