Tout gala a ses gagnants et ses perdants. La grande gagnante du premier Gala des arts visuels de l'Association des galeries d'art contemporain (AGAC) a été Marie-Claude Bouthillier, mardi soir au théâtre Le Rialto à Montréal.

Elle a reçu le prix Louis-Comtois de la Ville de Montréal, récompensant l'oeuvre d'un artiste qui en est à mi-carrière. Son installation Dans le ventre de la baleine, présentée chez Optica à la fin de 2010, a aussi reçu le prix de la meilleure exposition en centre d'artistes autogéré.

La gagnante du prix Louis-Comtois en 2010, la sculpteure Valérie Blass, a, de son côté, remporté le prix de la meilleure expo en galerie privée pour Petit losange laqué veiné, présentée à la Parisian Laundry.

Le gala de l'AGAC a également annoncé qu'Olivia Boudreau remportait le prix Pierre-Ayot de la Ville de Montréal, remis annuellement à un artiste de la relève. Exposant en ce moment une oeuvre de Mme Boudreau dans sa Triennale québécoise, le Musée d'art contemporain a, par ailleurs, été récompensé dans la catégorie «meilleure exposition muséale» pour sa présentation des travaux récents de l'artiste albanais Anri Sala.

DHC/ART a également remporté un prix pour son exposition de l'oeuvre de l'Américaine Jenny Holzer. Les intervenants du milieu des arts visuels, chapeautés par un jury, ont choisi enfin Pierre-François Ouellet comme galeriste de l'année.

Ce premier gala a également rendu un hommage spécial à la directrice de la galerie de l'UQAM, Louise Déry, pour «sa contribution exceptionnelle à la communauté des arts visuels».

La majorité des prix remis mardi ont salué, avec raison, le travail des femmes en arts visuels. Par contre, la grande perdante de la soirée demeure l'Université Concordia puisque la plupart des lauréats, même chez les critiques et les commissaires, proviennent de l'UQAM.