L'exposition Indiana Jones et l'Aventure de l'archéologie, qui a été produite par des Montréalais et qui se termine dimanche au Centre des sciences du Vieux-Port, déménagera à la prestigieuse Cité des arts et des sciences de Valence, en Espagne.

La Ciudad de las Artes y las Ciencias (CAC) a annoncé la semaine dernière sur son site www.cac.es que L'aventure de l'archéologie ferait partie de sa programmation éducative 2011-2012. L'expo sera présentée à compter de décembre au Musée des sciences Principe Felipe, nommé d'après le prince Felipe de Borbon, fils du roi Juan Carlos et descendant direct de Louis XIV.

L'an dernier, 270 000 écoliers espagnols ont visité l'une ou l'autre des six constructions de la CAC, qui s'élève dans le lit du fleuve Turia, détourné dans les années 60 à la suite de la Grande Inondation de 1957. Outre le «Museo de las Ciencias», le complexe futuriste comprend aussi un cinéma IMAX - plus grande salle d'Espagne, l'«Hemisféric» est doté d'un écran concave de 900 m2 -, un aquarium géant où se côtoient plus de 500 espèces marines, le Palais des arts Reine Sofia (la mère de Felipe) et une promenade-jardin longue de 1,7 km. Indiana Jones sera donc bien entouré à Valence, troisième ville d'Espagne avec 1,5 million d'habitants, royaume des oranges et capitale de la paella.

L'aventure de l'archéologie s'est ouverte en première mondiale à Montréal le 28 avril. Des dizaines de milliers de spectateurs de tout âge - le Centre des sciences reçoit quelque 900 000 visiteurs par année - ont visité cette superexpo produite par la firme montréalaise X3, formée de Spectra (Festival de jazz, FrancoFolies, etc.), gsmprjct° (un concepteur d'expositions de calibre international) et l'agence de publicité-marketing Bleublancrouge (L'Oréal, Toyota), qui aura la tâche de «vendre» aux Espagnols La aventura de la arqueologia.

L'expo a été réalisée sous licence de Lucas Films à l'occasion du 30e anniversaire du premier film de la série Indiana Jones, Les Aventuriers de l'Arche perdue. Le Penn Museum d'archéologie et d'anthropologie de l'Université de la Pennsylvanie et le prestigieux magazine National Geographic ont aussi participé à l'élaboration de cette expérience muséale nouveau genre, où science et fiction cohabitent en parfaite symbiose tout en faisant chambre à part.