La Foire internationale d'art contemporain (Fiac), qui ferme ses portes dimanche soir à Paris, a tenu ses promesses: les galeristes étaient nombreux à exprimer leur vive satisfaction, plusieurs estimant qu'il s'agissait de la «meilleure édition depuis longtemps».

La 37ème édition de la foire, qui s'est tenue cette semaine au Grand Palais et à la Cour carrée du Louvre, rassemblait cette année 195 galeries d'art moderne et contemporain de 24 pays.

Les galeries étrangères étaient majoritaires, avec 62% des exposants, venus notamment des Etats-Unis, d'Allemagne, d'Italie, de Suisse, de Belgique, de Grande-Bretagne mais aussi, pour la première fois, du Japon et du Mexique.

Les collectionneurs, principalement français, européens et américains, qui avaient accès dès mardi soir à la Cour carrée (jeune création) et dès mercredi au Grand Palais (art moderne et contemporain) étaient au rendez-vous.

Les grèves dans les transports et les pénuries de carburant ont gêné quelque peu l'arrivée de certains collectionneurs belges mais ils ont pu se rattraper samedi matin, la Fiac ayant ouvert plus tôt pour les VIP, selon les organisateurs.

Le grand public a lui aussi amplement profité, à partir de jeudi, de cet immense musée éphémère au coeur de Paris.

Au total, plus de 85.660 entrées ont été comptabilisées sur les deux sites entre mardi soir et dimanche, a indiqué la Fiac un peu avant la fermeture.

Cela représente une hausse de 6% par rapport à 2009, année qui avait déjà été marquée par un bond de 23% de la fréquentation, soulignent les organisateurs.

«Une foire formidable», résume le galeriste français Yvon Lambert. «Magnifique», pour la galerie napolitaine Alfonso Artiaco. «Exceptionnelle» pour la galerie parisienne Vallois. La galerie Jérôme de Noirmont a tout vendu, à des clients aussi bien belges qu'américains.

«On a pu reprocher par le passé à la foire d'être un peu franco-française mais je dois dire que cette année, il y a eu une représentation internationale d'une grande qualité», affirme Yvon Lambert.

La Fiac avait eu son heure de gloire dans les années 1980 avant de subir de plein fouet la crise du marché de l'art dans les années 1990.