Une exposition sur les années new-yorkaises de l'ancien Beatle John Lennon, assassiné devant son domicile à Manhattan en 1980, s'est ouverte dans l'annexe du Panthéon du rock à New York.

Organisée par sa veuve Yoko Ono, la rétrospective permet de voir des souvenirs très éclectiques du célèbre auteur-compositeur disparu à l'âge de 40 ans, notamment sa «carte verte» - permis de séjour et de travail aux États-Unis - ainsi que les lettres de soutien de sa candidature à l'immigration, signées de la chanteuse Joan Baez, ou du maire de l'époque John Lindsay.

Après la séparation du légendaire quatuor, le chanteur quitta définitivement la Grande-Bretagne pour s'installer à New York en 1971.

John Lennon: les années new-yorkaises, qui se tient jusqu'à la fin de l'année dans l'annexe du Rock and Roll Hall of Fame, présente aussi une serviette en papier de l'hôtel Hilton sur laquelle il écrivit les paroles de sa chanson Imagine, la guitare utilisée lors d'un concert avec Elton John au Madison Square Garden en 1974, des passages d'un documentaire provocateur tourné avec Yoko Ono, ses lunettes rondes et plusieurs partitions.

Les visiteurs peuvent également voir un sac d'hôpital en papier kraft contenant les vêtements maculés de sang qu'il portait au moment où il fut abattu devant l'immeuble Dakota aux abords de Central Park, sous les yeux de son épouse.

Le meurtrier, Mark Chapman, est détenu non loin de New York. Condamné à la réclusion à perpétuité avec une peine non compressible de 20 ans, la liberté conditionnelle lui a été refusée à plusieurs reprises depuis 2000.