Une cour d'appel de la Pennsylvanie a rejeté la tentative de Bill Cosby de freiner les procédures judiciaires à son endroit en raison d'un accord vieux de dix ans qui devait lui éviter d'être accusé.

La Cour supérieure a jugé, lundi, que le cas d'agression sexuelle qui pèse contre Cosby pouvait être entendu.

L'acteur et humoriste de 78 ans subit un procès en lien avec une présumée agression qui serait survenue en 2004. Une ancienne employée de l'Université Temple affirme avoir été droguée puis agressée par le comédien à son domicile. Ce dernier assure que la femme était consentante.

L'ancien procureur Bruce Castor a dit qu'il avait promis qu'il n'allait jamais poursuivre Cosby lorsqu'il l'avait exhorté à témoigner dans la poursuite de la plaignante. La publication de ce témoignage, l'an dernier, a amené un nouveau procureur à l'arrêter.

Dans la longue déposition, enregistrée sur quatre jours en 2005 et en 2006, Cosby avait reconnu avoir eu plusieurs relations extraconjugales et s'être procuré de la méthaqualone, un sédatif, pour donner aux femmes qu'il espérait séduire.

La décision de lundi pave la voie à un retour en cour de Cosby pour les audiences préliminaires. Il n'a toujours pas enregistré de plaidoyer dans ce cas, mais demeure en liberté en raison de la caution d'un million de dollars payée après son arrestation à la fin du mois de décembre.

Ses avocats n'ont pas immédiatement retourné les appels de l'Associated Press.

Pendant ce temps, Cosby est impliqué dans plusieurs batailles judiciaires à travers le pays avec des femmes qui l'accusent d'agression sexuelle ou de diffamation.