Trop de musées se trouvent sous le respirateur artificiel, selon la Confédération des syndicats nationaux (CSN) et la Fédération nationale des communications (FNC-CSN).

Lors d'un point de presse tenu à Montréal dimanche avant-midi, ces deux organisations ont conjointement exigé un engagement de la part des partis fédéraux pour remédier à la situation.

Selon la secrétaire générale de la FNC-CSN, Pascale St-Onge, il faudrait que ces différentes formations politiques promettent d'«augmenter les transferts aux provinces destinés directement au réseau muséal».

Elle a précisé que «n'importe quel montant additionnel serait évidemment le bienvenu».

Mme St-Onge a soutenu que l'injection de fonds supplémentaires constitue un passage obligé faute de quoi la situation des musées continuera de péricliter.

Elle a mentionné que plusieurs de ces institutions «se retrouvent déjà dans une position critique menaçant leur avenir».

«Les services à la clientèle sont directement affectés. On le ressent particulièrement dans les établissements régionaux. Ils sont souvent contraints de réduire leurs heures d'ouverture ou encore carrément de fermer pendant des mois chaque année. Il y a des expositions que leurs responsables aimeraient mettre sur pied, mais ils ne sont pas capables d'y arriver», a-t-elle déploré.

Pascale St-Onge a ajouté que le gouvernement provincial doit aussi faire son bout de chemin pour corriger le tir et «cesser de se désengager de ses responsabilités en matière de culture».

«Malheureusement, pour le moment, on sent que Québec semble miser beaucoup plus sur le mécénat et la philanthropie que sur des investissements nouveaux. Or, ça devrait être des bonus dans le financement des musées», a-t-elle martelé.